Jacques Daoust, ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations
«L'industrie du meuble peut encore être porteuse pour le Québec», soutient le ministre de l'Économie, de l'Innovation et des Exportations du Québec, Jacques Daoust.
Du même souffle, il admet que le secteur est confronté à un contexte radicalement différent de celui qui prévalait avant la fin des années 1990. «Beaucoup de travail a été fait et devra encore être fait pour s'y adapter», poursuit-il.
Le ministre a des espoirs qui dépassent largement le marché local. Tout juste rentré d'un voyage officiel en Chine au moment de l'entrevue avec Les Affaires., Jacques Daoust rêve que l'industrie d'ici se taille des parts de marché dans l'empire du Milieu. «Chaque année, 35 millions de personnes rejoignent les rangs de la classe moyenne en Chine, fait-il remarquer. Beaucoup d'entre elles commencent à consommer et recherchent des produits de qualité. Il faut apprendre à faire du Made for China.»
Le ministre ne ferme pas la porte non plus à une augmentation des ventes sur le marché européen. «C'est un immense marché, donc si nous réussissons à en accaparer une petite part, ça représente beaucoup de ventes», souligne-t-il. Pour y arriver, il faut que l'étiquette «Fabriqué au Canada» devienne synonyme de qualité sur les autres marchés. Ce qui demande une signature forte, selon le ministre. «Nous avons des atouts, beaucoup de bois noble que nous savons travailler avec art», lance-t-il.
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