Le président américain Joe Biden a assuré mercredi que «rien n'était exclu», à une journaliste qui lui demandait si les États-Unis comptaient interdire les importations de pétrole russe. (Photo: Getty Images)
Ce texte regroupe toutes les réactions depuis l'invasion de la Russie en Ukraine pour la journée du 1er mars 2022. Il sera mis à jour au courant de la journée. Pour retrouver toute notre couverture sur le conflit, c'est ici.
17h00 | Washington — La Banque mondiale a annoncé mercredi la suspension immédiate de tous ses programmes d’aide en Russie et au Bélarus, en rétorsion à l’invasion de l’Ukraine.
«Suite à l’invasion russe de l’Ukraine et aux hostilités contre le peuple ukrainien, le groupe de la Banque mondiale a arrêté tous ses programmes en Russie et au Bélarus avec effet immédiat», a annoncé l’institution de Washington dans un communiqué.
Au Bélarus, la Banque mondiale s’était engagée dans 11 projets totalisant 1,15 milliard de $US. En Russie, elle menait 4 projets représentant 370 millions, selon le site internet de l’institution.
La Banque mondiale a par ailleurs souligné dans son communiqué mercredi qu’elle n’avait approuvé « aucun nouveau prêt ou investissement en Russie depuis 2014 », soit depuis l’annexion de la Crimée par Moscou.
«Il n’y a pas non plus eu de nouveau prêt approuvé en faveur du Bélarus depuis la mi-2020», a-t-elle précisé.
Le président russe Vladimir Poutine a lancé il y a une semaine en Ukraine une invasion qui a suscité l’indignation dans de nombreux pays. Depuis, en Europe et en Amérique du Nord, les sanctions économiques se sont multipliées.
Mardi, la Banque mondiale avait annoncé qu’elle préparait une aide d’urgence de trois milliards de $US en faveur de l’Ukraine dont au moins 350 millions pourraient être débloqués dès cette semaine.
L’autre grande institution de Washington, le Fonds monétaire international (FMI), envisage aussi une aide supplémentaire à Kiev en plus des 2,2 milliards de $US qui doivent être débloqués d’ici la fin du mois de juin.
L'assemblée générale de l'ONU exige l'arrêt de la guerre
15h23 | L'Assemblée générale de l'ONU a adopté mercredi une résolution exigeant «que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine», lors d'un vote approuvé massivement par 141 pays, 5 s'y opposant, et 35 s'abstenant dont la Chine.
H&M suspend toutes ses ventes en Russie
Stockholm — Le géant suédois de l'habillement Hennes and Mauritz (H & M) a annoncé mercredi qu'il interrompait toutes ses ventes dans ses magasins russes en raison de la guerre en Ukraine.
L'entreprise s'est dite «profondément préoccupée par les développements tragiques en Ukraine» et s'est dite «solidaire de toutes les personnes qui souffrent».
«Le groupe H & M a décidé de suspendre temporairement toutes les ventes en Russie», a-t-il indiqué, ajoutant que les magasins en Ukraine avaient déjà été fermés «pour assurer la sécurité des clients et des employés».
Plusieurs autres entreprises suédoises ont déjà interrompu leurs activités en Russie en raison de la guerre en Ukraine et des sanctions imposées à la Russie.
Lundi, le constructeur suédois de camions Volvo a déclaré qu'il arrêtait les ventes et la production dans son usine de Kalouga (centre de la Russie), tandis que le géant des télécommunications Ericsson a également déclaré qu'il cesserait ses livraisons aux clients russes.
Mercedes-Benz stoppe ses exportations vers la Russie
Berlin — Le constructeur automobile allemand Mercedes-Benz a annoncé mercredi stopper ses exportations de voitures vers la Russie et la suspension de leur fabrication dans le pays.
«Mercedes-Benz va suspendre jusqu'à nouvel ordre les exportations de voitures particulières et de monospaces vers la Russie ainsi que la fabrication locale en Russie», a déclaré l'entreprise dans un communiqué.
Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine le 24 février, plusieurs groupes automobiles allemands et occidentaux ont déjà annoncé leur retrait du marché russe.
BMW, entre autres, avait annoncé mardi un arrêt provisoire de ses exportations vers la Russie «en raison de la situation géopolitique actuelle».
Le plus grand constructeur de camions au monde, Daimler Truck, a en outre mis fin à sa collaboration avec le constructeur automobile russe Kamaz — ce dernier fabrique également des chars.
Depuis plusieurs jours, les États-Unis et leurs alliés européens ont imposé d'importantes sanctions économiques contre Moscou visant à paralyser le secteur bancaire et la monnaie russe pour protester contre l'invasion de l'Ukraine.