La Banque mondiale annonce la suspension de tous ses programmes d'aide au Bélarus et en Russie

Publié le 02/03/2022 à 08:55, mis à jour le 02/03/2022 à 17:32

La Banque mondiale annonce la suspension de tous ses programmes d'aide au Bélarus et en Russie

Publié le 02/03/2022 à 08:55, mis à jour le 02/03/2022 à 17:32

Moscou exige le retrait de Londres du projet OneWeb

10h00 | La Russie a menacé mercredi de ne plus envoyer de satellites de l’opérateur OneWeb, exigeant le retrait du gouvernement britannique du projet et des garanties sur son usage non militaire, en pleine invasion russe de l’Ukraine.

Le 5 mars, une fusée Soyouz, opérée par OneWeb et Arianespace, doit partir du cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan avec 36 satellites. Ils doivent rejoindre les 428 déjà en orbite formant une «constellation» visant à offrir un Internet haut débit partout dans le monde.

Mais l’agence russe Roscosmos, qui contrôle le cosmodrome de Baïkonour, a lancé un ultimatum à Londres après la prise de sanctions financières massives contre Moscou, en représailles à l’attaque contre l’Ukraine.

« Étant donné l’attitude hostile de la Grande-Bretagne à l’égard de la Russie, l’une des autres conditions à l’envoi des appareils le 5 mars est que le gouvernement britannique ne soit plus actionnaire de OneWeb », a indiqué Roscosmos.

Actionnaire majoritaire, Londres détient le projet à hauteur de 42,2% avec l’Indien Bharti, selon Roscosmos.

Par ailleurs, Moscou exige «des garanties juridiques contraignantes pour que OneWeb n’utilise pas ces satellites à des fins militaires et ne propose pas ces services à des structures militaires», a ajouté Roscosmos dans un communiqué.

Roscosmos a demandé à Londres de se plier à cet ultimatum avant le 4 mars à 18 h 30 GMT, autrement «la fusée sera retirée du départ», tout en assurant qu’un tel refus n’aura pas de «conséquences économiques importantes» pour le secteur spatial russe.

Roscosmos assure que la société OneWeb n’a pas d’autre moyen «à court terme» d’envoyer ses satellites dans l’espace, hormis l’emploi de fusées Soyouz.

En vertu d’un contrat avec Arianespace confirmé en septembre 2020, 16 tirs de Soyouz étaient prévus entre décembre 2020 et fin 2022 pour achever le réseau qui doit atteindre 648 satellites pour fonctionner.

La semaine dernière, la Russie a suspendu ses lancements depuis la base spatiale de Kourou, en Guyane française, et rappelé son personnel technique en réaction aux sanctions européennes à l’encontre de Moscou.

 

ING ne fera plus de nouvelles affaires avec des entreprises russes

9h30 | ING ne conclura aucune nouvelle affaire avec des sociétés russes en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, a annoncé mercredi le premier groupe bancaire néerlandais dont l’activité principale en Russie est constituée de prêts.

«Nous avons décidé de ne pas faire de nouvelles affaires avec des entreprises russes» a déclaré ING dans un communiqué. 

«Cela concerne principalement les prêts, notre principale activité en Russie», a précisé un responsable presse du géant bancaire à l’AFP.

ING a également promis de continuer à respecter les sanctions internationales, tout en continuant à accompagner ses clients internationaux en Russie. Ses activités en Ukraine restent opérationnelles, a souligné la banque.

«Nous surveillons la situation de près et examinerons et adapterons en conséquence», a promis le groupe. 

ING a en outre annoncé la suppression jusqu’à nouvel ordre des frais pour les transactions vers l’Ukraine pour ses clients particuliers, « afin de permettre aux gens d’envoyer de l’argent à leurs proches ». 

«Nous condamnons fermement l’invasion de l’Ukraine, l’impact dévastateur et déchirant qu’elle a sur la vie des gens et la menace qu’elle représente pour la stabilité et la sécurité internationales», a déclaré Steven van Rijswijk, PDG du groupe, cité dans le communiqué. 

«Nous sommes aux côtés du peuple ukrainien et nos pensées et nos cœurs vont aux personnes qui souffrent et craignent pour leur vie et leurs moyens de subsistance», a-t-il ajouté. 

 

Malte: passeprts dorées 

9h00 | Le gouvernement maltais a décidé mercredi de suspendre jusqu’à nouvel ordre l’octroi aux ressortissants russes et bélarusses de « passeports dorés », titres de séjour ou de nationalité accordés à des investisseurs étrangers.

«En raison des récents développements» les autorités maltaises compétentes «ont suspendu, jusqu’à nouvel ordre, le traitement des demandes des ressortissants de la Fédération de Russie et du Bélarus» pour obtenir des documents de séjour.

Malte précise par ailleurs qu’aucune des personnalités visées par les sanctions occidentales ne se trouve actuellement ni sur la liste des demandeurs de documents ni sur celle des personnes qui en ont obtenu un dans le passé.

La Valette a instauré un système permettant aux étrangers d’obtenir un passeport maltais, donc celui d’un pays de l’Union européenne, en échange d’investissements dans le pays, une pratique controversée, soupçonnée de favoriser la corruption et le blanchiment d’argent.

 

À la page suivante, Johnson accuse la Russie de «crime de guerre»

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.