Tout n'est pas encore parfait. On est loin de l'équité. Cependant, les femmes marquent des points. Pour la première fois en 30 ans, c'est une femme qui représente les ingénieurs au Québec. Ce sont aussi deux femmes qui dirigent, l'une, la Place des Arts et, l'autre, le Zoo de Granby. Et ce ne sont là que quelques exemples. Bien qu'encore fortement minoritaires à occuper des postes haut placés, les femmes se taillent année après année une place dans le monde des affaires.
Leurs réalisations ne passent pas inaperçues, comme en témoigne les 28 finalistes des Prix Femmes d'affaires du Québec 2011, organisé par le Réseau des femmes d'affaires du Québec (RFAQ). Parmi elles figure Geneviève Gagnon, qui a fondé son entreprise, La Fourmi bionique, avant de souffler ses trente bougies. Et Maya Azzi, qui, à 26 ans, occupe le poste de vérificatrice chez Samson Bélair/ Deloitte & Touche.
«Elles sont des sources d'inspiration pour les Québécoises de tous les âges et de tous les domaines», dit Ruth Vachon. La présidente du RFAQ précise que les Québécoises sont désormais plus nombreuses à accéder à des emplois importants dans de grandes entreprises et à percer dans des domaines jusqu'alors réservés aux hommes. Même très jeunes, elles grimpent les échelons à la vitesse grand V.