Un nouveau rival pour la Bourse de Montréal ?


Édition du 11 Janvier 2014

Un nouveau rival pour la Bourse de Montréal ?


Édition du 11 Janvier 2014

Par Thomas Cottendin
Pas de menace à court terme

Malgré des avantages indéniables liés à sa taille et une expertise dans les contrats à terme sur taux d'intérêt, ICE Canada est une place boursière de dérivés sur produits agricoles, soutient Catherine Kee, de Groupe TMX. «Un produit sur taux d'intérêt n'est donc pas une avenue naturelle pour les activités d'ICE Canada.»

Il y a un contre-exmeple. Le groupe Chicago Mercantile Exchange (CME), qui détient la Chicago Board of Trade, la première Bourse de contrats à terme créée en 1848, était historiquement une place boursière de dérivés sur produits agricoles. Néanmoins, les produits sur taux d'intérêt sont devenus une avenue naturelle pour le groupe boursier, qui a lancé son premier contrat à terme sur taux d'intérêt en 1975 en offrant un contrat sur la Government National Mortgage Association, plus connue sous le nom de Ginnie Mae.

Incontournable à long terme

Même si les rumeurs au sujet du lancement d'un concurrent au BAX par ICE Canada se concrétisent, la Bourse de Montréal ne devrait pas subir d'effets directs à court terme, estime Stephen Boland. «Le marché des produits dérivés est plutôt englué. Par conséquent, il faudra du temps à un produit concurrent pour attirer les investisseurs.» Voilà de quoi rassurer les quelque 100 000 personnes travaillant dans le secteur financier montréalais.

Par contre, à plus long terme, ICE continue d'être une sérieuse menace pour le bijou de l'industrie financière québécoise. En effet, si ICE décidait de lancer une autre plateforme, tous les courtiers du pays seraient obligés de considérer la liquidité apportée par ce nouvel opérateur et devraient s'enregistrer chez ICE afin de répondre à leur obligation de «meilleure exécution», ce qui mettrait les produits de la Bourse de Montréal à rude épreuve.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.