Toutefois, pour améliorer son solde commercial, il est essentiel que cette tendance se poursuive, car il est peu probable que le Québec puisse reconquérir entièrement les parts du marché américain perdues au cours des dernières années, indique l'étude de Desjardins.
En fait, depuis près de 15 ans, les exportations internationales québécoises de biens et de services ont diminué en moyenne de 1 % par année, en raison principalement de la baisse enregistrée aux États-Unis.
Cette situation n'est toutefois pas particulière au Québec. La majorité des provinces canadiennes ont aussi écopé, notamment l'Ontario, où la part des exportations internationales dans le PIB est passée de 53 % à 33 % au cours de la même période. «Le Québec, mais aussi l'ensemble du Canada, s'est fait gruger des parts du marché américain par des pays émergents comme la Chine et le Mexique», dit Mme Noreau.
Les industries du papier, des produits du bois ou ceux du plastique et du caoutchouc comptent parmi les secteurs dans lesquels le Canada a subi les plus importants reculs et pour lesquels, du même coup, la Chine a enregistré les plus importants gains. En fait, la part du Canada dans les importations américaines a diminué dans tous les grands secteurs d'activité depuis 2000, exception faite du pétrole et du charbon.
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