[Photo: bloomberg]
La part des exportations internationales dans le PIB du Québec est en chute libre. Il est passé de 42 % en 2000 à 27 % en 2013, révèle une nouvelle une étude des services économiques de Desjardins.
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Devant un tel constat, Desjardins rappelle aux PME québécoises qu'elles ne peuvent plus se permettre d'attendre. Leur croissance, de même que celle de l'économie du Québec, passe par une présence accrue à l'international.
«Les marchés étrangers offrent un potentiel de croissance dont les entreprises doivent absolument profiter», dit Joëlle Noreau, économiste principale au Mouvement Desjardins.
Les entreprises québécoises qui veulent prendre de l'expansion doivent d'autant plus s'intéresser aux marchés internationaux que les perspectives de croissance démographique et économique du Québec seront modestes au cours des prochaines années, souligne l'étude.
Les entreprises québécoises doivent cibler particulièrement les pays émergents.
«Les États-Unis, à cause de leur proximité et de l'importance de leur économie, resteront le partenaire commercial principal. Mais les pays émergents offrent d'importants débouchés aux exportateurs», indique Mme Noreau. Elle précise que les échanges commerciaux avec les pays émergents se sont déjà accrus ces dernières années et que cette tendance se poursuivra.
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