De plus, Yves Lalumière dit avoir resserré les contrôles sur les dépenses et les déplacements des membres de l'organisation, avoir remplacé 30 % du personnel, réduit de 10 % la taille de son équipe (80 employés actuellement) et diminué de moitié la superficie totale des bureaux, ce qui permet aujourd'hui d'épargner 500 000 $ par année en loyers.
«Maintenant, tout est mesuré. Et pour qu'ils méritent de l'aide financière, nous attendons des organisateurs d'événements qu'ils nous fassent la démonstration de leur apport, tant en notoriété qu'en nombre de nuitées», dit M. Lalumière.
C2 Montréal et la Conférence de Montréal, événement associé au Forum économique international des Amériques, font figure d'exemples à suivre, selon lui.
Les dépenses de marketing de Tourisme Montréal ont été recentrées afin d'attirer davantage de touristes d'affaires. L'organisme consacre aujourd'hui 7 M$ annuellement à ce marché, soit 50 % de plus que l'ensemble de son budget de promotion sur le marché hors Québec (4,5 M$).
En 2009, le marché du Tourisme d'affaires avait engrangé 180 000 nuitées ; l'année dernière, il en a accumulé 267 400. Tourisme Montréal estime que les touristes d'affaires, dont le nombre est fortement lié à l'attraction de grands congrès internationaux, déboursent 40 % de plus par jour que le touriste moyen.
Dans ce contexte, l'agrandissement du Palais des congrès de Montréal et l'établissement d'un nouveau centre de foires pour Montréal sont des priorités aux yeux d'Yves Lalumière.
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