Vincent Mahé conduit une Toyota Prius V depuis six ans. [Photo : Jérôme Lavallée]
Plusieurs achètent une voiture pour se donner bonne apparence. Pas Vincent Mahé. Pourvu que le véhicule soit efficace tout en limitant ses émissions de carbone, le président-fondateur des produits surgelés Cool& Simple est content.
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Les Affaires - Quelle voiture conduisez-vous ?
Vincent Mahé - Depuis six ans, je conduis une Toyota Prius V. Il s'agit de ma deuxième Prius. J'aime bien cette voiture dotée d'un moteur hybride. J'ai comparé plusieurs véhicules du même type avant de me décider. J'ai également consulté le classement du magazine américain Consumer Reports. Au moment de faire mon choix, il classait la Prius comme étant de très loin le meilleur véhicule hybride sur le marché en Amérique du Nord. Certes, l'autonomie limitée de cette technologie reste un frein à l'achat. N'empêche que le modèle Toyota répond bien à mes besoins quotidiens.
L.A. - Quels sont ces besoins ?
V.M. - J'utilise la voiture pour me rendre de la maison au travail. Je la prends également pour effectuer des livraisons de nos produits surgelés vers nos cinq points de vente à Montréal et sur la Rive-Sud. Ce sont de courtes distances qui totalisent environ 15 000 km par an. Remarquez, mon associé et cousin Jean-Philippe Brouillet roule aussi dans une Prius. Nos deux voitures arborent d'ailleurs le nom et les couleurs de Cool & Simple.
L.A. - Pourquoi la technologie hybride vous allume-t-elle ?
V.M. - Ma voiture ne tombe jamais en panne. Jamais je n'ai éprouvé d'ennui mécanique depuis que je possède ce type de véhicule. De plus, elle pollue beaucoup moins que les autres voitures.
L.A. - Y a-t-il un gadget qui vous plaît à bord ?
V.M. - À dire vrai, j'ai acheté cette voiture justement parce qu'il n'y a aucun gadget à bord. Le tableau de bord est d'une telle simplicité, j'adore ! Par contre, il y a un élément qui me fait craquer. L'absence de bruit me fascine lorsque le moteur à essence s'arrête et que la batterie électrique prend le relais. J'ai droit à un silence total, à une absence de vibration dans le volant. C'est déroutant et très relaxant. C'est comme si j'étais projeté dans l'avenir.
L.A. - Quelle a été votre première voiture ?
V.M. - J'ai eu une Peugeot 104 d'occasion dans les années 1980. La voiture était équipée de vitres électriques. C'était tout un luxe à l'époque en Bretagne, où j'ai grandi !
L.A. - Que rêvez-vous de conduire un jour ?
V.M. - Pour moi, le véhicule demeure un moyen de transport. Quelle que soit la marque. En fait, je préfère de loin me soucier des enjeux écologiques que de posséder une voiture qui renforcerait mon statut social.
L.A. - Racontez-nous votre plus longue virée en voiture.
V.M. - J'ai fait l'aller-retour de Vannes, en Bretagne, jusqu'à Arlit, au Niger, en compagnie de mon frère et d'un ami. C'était en 1989. On a parcouru 11 000 km, dont une bonne partie dans le désert du Sahara. Ce voyage, qui a duré deux mois, a exigé deux ans de préparation afin de trouver le financement pour acheter et modifier le véhicule VUS de marque portugaise UMM qui a servi à notre aventure. À cette époque, la route transsaharienne n'existait pas. Il fallait s'orienter avec une boussole. Je n'en garde que de beaux souvenirs. Particulièrement ces nuits passées à la belle étoile avec le peuple touareg au coeur du plus grand désert du monde.
L.A. - Une belle expérience formatrice, non ?
V.M. - Ce voyage a, en effet, été très éducatif. C'est grâce à cela que je suis devenu aujourd'hui un entrepreneur. D'ailleurs, j'ai conservé l'affiche de ce projet, sur laquelle on voit le véhicule VUS et l'itinéraire. Elle est accrochée sur le mur dans mon bureau.
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