CHRONIQUE. Ça y est, 2020 tire à sa fin. Enfin, me direz-vous. C’est que la pandémie de COVID-19 a été carrément dévastatrice: des morts qui se comptent encore chaque jour par dizaines; des malades qui se comptent encore chaque jour par milliers; des entreprises fermées à tout jamais; des chômeurs qui ne sont pas prêts de renouer avec le travail; etc.
Oui, l’actuelle crise sanitaire et socioéconomique va laisser des traces profondes, des traces qui risquent fort de prendre une éternité avant de s’effacer. C’est que certains estiment d’ores et déjà que la récession d’aujourd’hui sera comparable, si ce n’est pire, à celle des années 1930…
Bon. Fort heureusement, tout n’est pas noir, un rai de lumière point à l’horizon: les premiers vaccins arrivent et sont distribués, ici et là. Ce qui signifie que des temps meilleurs s’annoncent pour 2021. Et donc, qu’est venu le temps des premiers bilans.
D’où mon idée de vous présenter le Top 10 des chroniques «Espressonomie» qui vous ont le plus intéressées durant l’année écoulée. Car celles-ci sont, à n’en pas douter, le reflet de vos inquiétudes, mais aussi de votre louable besoin de mieux vous informer sur les enjeux socioéconomiques actuels. Regardons ça ensemble…
1. La Chine redémarre, et c’est une très mauvaise nouvelle!
2. Le cauchemar reprend au Japon et en Chine
3. Le choix tragique de François Legault
4. Voici le palmarès des entreprises qui ont bien géré la crise
5. La distanciation de 2 mètres n’est pas efficace!
6. COVID-19: la Suède? Un ratage!
7. Et si Legault s’inspirait de la première ministre du Danemark…
8. Vos likes sur Facebook trahissent votre salaire!
9. Voici les 4 critères à remplir pour sortir de la crise
10. Attention, la COVID-19 dissimule une bombe à retardement!
Que note-t-on de ce palmarès? Ceci, à mon avis:
> Une soif d’être vite et bien informés. Les deux premières places du palmarès ont un point commun: la Chine. Autrement dit, ce qui vous a le plus intéressé, c’est de comprendre ce qui était en train de se passer, la pandémie du nouveau coronavirus ayant véritablement débuté là-bas. À noter que ce sujet vous a littéralement passionné, de manière spectaculaire: en guise d’indication, je peux vous dévoiler que la première chronique du palmarès, «La Chine redémarre, et c’est une très mauvaise nouvelle!», a frôlé les 350.000 pages vues; ce qui est, je me permets de le souligner, exceptionnel.
> Une soif de comprendre. De toute évidence, les chroniques qui ont éclairé d’un jour nouveau la pandémie du nouveau coronavirus vous ont séduites. Ce qui est le signe de votre curiosité, de votre besoin de comprendre. Et donc, de votre souci de réfléchir à partir de données justes et fiables, de données qui complètent celles dont vous disposez déjà, voire qui bousculent vos idées reçues. Et ça, c’est tout à votre honneur!
> Une soif de saisir les mesures politiques. Un autre point remarquable, c’est votre besoin de saisir les mesures politiques adoptées pour remédier à la crise sanitaire et socioéconomique. Ce qui se traduit par le succès, là encore exceptionnel, des chroniques en lien avec les mesures prises par le premier ministre François Legault. À noter, en passant, que la chronique «Le choix tragique de François Legault» a suscité toutes les passions; c’est que celle-ci était l’une des toutes premières au Québec à égratigner l’auréole du premier ministre, lui qui, à l’époque, atteignait des hauteurs vertigineuses en matière de popularité (ex.: j’y dévoilais, preuves à l’appui, qu’il se trompait dans la lecture des graphiques de la pandémie, ou encore qu’il s’apprêtait à privilégier l’économie au lieu de la santé publique, contrairement à ce qu’il clamait alors haut et fort).
Voilà. 2020 se termine, et avec elle se tourne lentement une page, celle de la COVID-19. Certes, il est vrai que nous en avons encore pour des mois et des mois à vivre avec le nouveau coronavirus et ses impacts incroyables sur nos vies. Mais des temps meilleurs se profilent indéniablement à l’horizon. Et je suis prêt à parier que vous allez bientôt vous passionner pour d’autres sujets, oui, des sujets comme les changements que nous pourrions individuellement et collectivement apporter à la société, histoire de bientôt vivre dans un monde meilleur, à tout le moins dans un monde «rapaillé» d’après COVID-19. Pas vrai?
En passant, le poète français René Char a dit dans La Parole en archipel: «Le réel quelquefois désaltère l’espérance. C’est pourquoi, contre toute attente, l’espérance survit».
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Un rendez-vous hebdomadaire dans Les affaires et Lesaffaires.com, dans lequel Olivier Schmouker éclaire l'actualité économique à la lumière des grands penseurs d'hier et d'aujourd'hui, quitte à renverser quelques idées reçues.
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