David Albertson, étudiant en génie logiciel à l'École Polytechnique de Montréal, a fait un stage cet été au siège social de Microsoft à Redmond, près de Seattle.
« Dès le premier jour, j'ai été plongé dans un contexte de travail supervisé, avec des tâches et des échéanciers définis. Il y avait de la pression. Disons que je n'étais pas là pour faire le café ou pour aller à la plage ! » témoigne-t-il.
Nicolas Pellerin, qui fréquente le même établissement, a participé quant à lui à la construction d'une nouvelle usine près de Lyon, en France, au sein de la multinationale italienne Mapei.
« On m'a choisi pour contribuer à l'installation de nouvelles machines. Il fallait être performant tout de suite », dit l'étudiant en génie industriel.
Les deux étudiants envisagent maintenant de poursuivre des carrières au sein de ces grandes entreprises.
Utile aussi au Québec
Même s'ils décident un jour de travailler au Québec, ces deux jeunes ont vécu une expérience qui aura tout de même porté ses fruits, affirme Allan Doyle, directeur du service des stages et du placement de l'École Polytechnique de Montréal.
« Les ingénieurs font de plus en plus affaire avec des partenaires, des clients et des fournisseurs situés sur d'autres continents. Il faut savoir communiquer », dit-il.