Lorsqu'il effectuait sa maîtrise en sciences appliquées à l'Université de Sherbrooke au début des années 1980, Charles Chebl ne voyait pas beaucoup d'étudiants faire des sessions de formation ou des stages à l'extérieur du Québec. Aujourd'hui, le vice-président directeur de l'unité d'exploitation Infrastructures et Construction de SNC-Lavalin dit en voir beaucoup plus. Et il s'en réjouit.
« C'est devenu une nécessité !
La mondialisation exige d'autres habiletés que des connaissances purement techniques », dit-il, en précisant que SNC-Lavalin réalise plus de la moitié de son chiffre d'affaires à l'étranger et qu'on y parle plus de 80 langues.
« Travailler à l'étranger, ce n'est pas toujours les Champs-Élysées. On peut avoir à se déplacer vers des régions très éloignées, qui sont dénuées de tout. Et parfois seuls, sans sa famille, pendant des périodes de deux ou trois mois », dit-il.
Cela exige des qualités d'autonomie et de débrouillardise, que les expériences étudiantes à l'étranger permettent de développer.
C'est pourquoi, martèle le dirigeant, il est vital que les ingénieurs de demain pensent à faire au moins un stage à l'extérieur du pays.