Je me suis lancé en affaires sans trop savoir ce que c’était. Je suis devenu un entrepreneur sans aucune idée de l’aventure dans laquelle je me lançais. Je suis maintenant le dirigeant d’une entreprise qui a le vent dans les voiles.
Après avoir complété mon baccalauréat en science politique à l’Université de Montréal, et surtout après avoir vécu une première expérience catastrophique en affaires (dans l’univers de la restauration), j’ai décidé de me lancer dans la production de vodka… sans trop savoir ce que je faisais!
À travers ce blogue, je veux vous amener dans les coulisses de l’entrepreneuriat, dans l’antichambre du succès. Une réalité partagée par des milliers de jeunes et moins jeunes entrepreneurs, une réalité qui gagnerait à être partagée !
…
Tout commence toujours par une idée. Une simple idée, ne serais-ce que de mettre des roulettes sous une valise, d’ouvrir un mur sur l’extérieur afin de créer un comptoir de livraison rapide pour son restaurant ou tout simplement de faire de la vodka. Et voilà tout un univers qui s’ouvre devant nous. Un univers rempli de défis, de victoires, de défaites, de joies, de peines, de sacrifices et d’espoir. Un univers qui nous envahit, qui nous bouleverse, nous transporte, nous rend meilleur. Un univers qui nous rend fier, un univers qui pousse nos limites, un univers ou tout est possible. Cet univers, eh bien, c’est l’entrepreneuriat.
Plus qu’un choix de vie, plus qu’une carrière, l’entrepreneuriat est avant tout une passion. Une passion pour ce que l’on fait, une passion pour notre idée, pour notre produit, une passion débordante de créativité. C’est exactement ce qui m’a plu dans cet univers. Quel autre emploi m’aurait donné autant de liberté d’expression, de liberté de création ? Quel autre carrière m’aurait permis de développer de toute pièce une idée ?
Cette fameuse idée empêche de dormir, appauvrit, rend la vie dure et stresse. On la déteste, mais on l’aime. On veut l’abandonner, mais on fonce. On la trouve nulle et géniale à la fois. Cette idée, c'est la nôtre et on en est fier. Une véritable relation amour-haine se crée. Une relation complexe mais heureuse, une relation qu’on ne changerait pour rien au monde.
Cette fameuse idée crée des remous dès le départ. «Aucune chance de réussite»; «Pauvre lui, la compétition est tellement forte»… Peu de monde parierait sur ses chances de réussite dès le départ et pas plus ne répond à la porte quand tu frappes. Mais on continue, on fonce tête baissée. On y croit et c’est ça qui est important. On prouvera à tout le monde que cette idée est bonne plus tard, on prouvera qu'on avait raison et qu’ils auraient dû croire en nous, mais pour l’instant, pas de temps à perdre, on a du travail à faire !
En parlant d’idée folle. Ce n’était pas une idée folle d’envoyer un homme dans l’espace pour qu’il se lance dans le vide afin de promouvoir une boisson énergisante? Ce n’était pas une idée folle d’intégrer un ordinateur dans notre téléphone cellulaire ? Ce n’était pas une idée folle de vouloir enlever les animaux, les avaleurs de couteaux et les clowns tristes d’un spectacle de cirque ? Eh bien oui, toutes des idées plus folles les unes que les autres. Toutes des idées sorties de nulle part, des idées dont personne ne voulait entendre parler, des idées qui de toute évidence n’avaient aucune chance de survie… C’est exactement parce qu’elles étaient folles qu’elles sont devenues des succès. C’est exactement parce que tout le monde regardait à droite qu’elles sont venues de la gauche. On va se le dire une fois pour toutes. Une idée est folle uniquement si on ne fait rien avec !
Vive l’entrepreneuriat et vive les idées !