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BLOGUE.
Dans notre blogue précédent, un lecteur s'interroge sur la vente d'un titre que l'on connaît bien à force de l'étudier, et dont l'entreprise sous-jacente présente des caractéristiques qui la rendent exceptionnelle (cliquer ici pour le blogue précédent).
Le titre visé par le commentaire est MasterCard (MA-N). Bien que nous aimions encore l'entreprise, nous avons décidé de nous en départir en 2012. Or, le titre a continué de s'apprécier, et les perspectives sont toujours excellentes. Le rendement sur l'avoir des actionnaires se situe dans les 40%, les marges sont toujours en progression et la croissance est au rendez-vous. Après l'avoir suivi et détenu pendant environ deux ans, nous avons préféré investir dans d'autres titres pour lesquels il a fallu étudier à nouveau les entreprises sous-jacentes. Comme MasterCard s'avère une société exceptionnelle, nous avons dû déployer notre capital dans d'autres sociétés dont les caractéristiques ne sont pas nécessairement aussi exceptionnelles. Est-ce risqué d'agir ainsi?
En saut en hauteur, le record du monde s'élève à 2,45m. On vous offre de miser 10 000$ sur l'une des deux personnes suivantes :
1) un athlète bien entraîné qui doit effectuer un saut d'au moins 2m ;
2) un citoyen dans la quarantaine, sédentaire et avec un léger surplus de poids, qui doit effectuer un saut d'au moins 30 cm.
Lequel choisiriez-vous?