© Timurpix | Dreamstime.com
BLOGUE.
Lorsque les marchés plongent, les investisseurs sont inquiets et anxieux. Un tel contexte peut faire naître le désir de vouloir ''profiter'' des baisses du marché plutôt que d'en être victimes.
On pourrait également souhaiter amortir les variations de son portefeuille, en détenant des titres qui engendrent des profits lorsqu'ils baissent. Ainsi, lors d'une correction boursière, une partie du portefeuille est emportée par la chute boursière, mais l'autre partie compense en déclenchant un certain profit. N'est-ce pas merveilleux? C'est pourquoi la vente à découvert attirera toujours beaucoup d'adeptes.
Steve Eisman, le fondateur du fonds de couverture Emrys Partners, effectua un pari contre l'immobilier américain en 2008. Après un succès retentissant, il suggère aujourd'hui un pari semblable sur l'immobilier canadien.
Cet article (cliquer ici) mentionne entre autres qu'un fonds de couverture californien aurait misé 95% des actifs de ses clients dans des instruments financiers qui profiteront de l'effondrement des banques et du dollar canadien.
La vente à découvert consiste à vendre un titre que l'on ne possède pas, dans l'espoir de le racheter à un prix inférieur plus tard. Comme on ne détient point le titre, on doit recourir à un emprunt de titres, généralement auprès de son courtier.