La complexité et l'inutilité des gros modèles

Publié le 20/06/2015 à 10:41

La complexité et l'inutilité des gros modèles

Publié le 20/06/2015 à 10:41

(Photo: Bloomberg)

Comment s’y prennent les analystes pour évaluer un titre? Quels outils utilisent-ils? Peut-on avoir confiance aux estimations qu’ils obtiennent?

Vous avez sûrement vu ce genre de tableau dressé à partir d’un logiciel comme Excel, dans lequel vous voyez une série de nombres qui évoluent sur plusieurs années. Dans ces tableaux, on y retrouve une quantité impressionnante de colonnes et de rangées. On obtient l’impression qu’un travail colossal a été effectué! Toute une analyse! Mais qu’en est-il vraiment?

Jetons un coup d’œil avec cet exemple pour Bank of America Corporation (NY, BAC, 17.17$) (cliquer ici pour obtenir l’article de référence):

L’exemple ci-haut ne constitue qu’une infime partie de ce que nous voyons souvent. Parfois, des dizaines de pages seront produites, étalant les projections sur 10 ans, utilisant tous les postes de l’état des résultats et du bilan. On pense ainsi pouvoir deviner le montant des comptes recevables ou de l’encaisse dans 10 ans!

La faiblesse du modèle

À propos de ce blogue

Patrick Thénière et Rémy Morel sont associés et gestionnaires de portefeuille chez Barrage Capital, une firme montréalaise de gestion d'actifs. www.barragecapital.com

Les investigateurs financiers

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