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La directrice générale du FMI, Christine Lagarde a appelé lundi les pays riches à prendre des dispositions pour relancer un progrès de la productivité, mesure clé de l'amélioration du niveau de vie à long terme.
Au cours des dix dernières années, depuis la crise financière et la récession, la croissance de la productivité dans les pays avancés s'est affaissée à +0,3% au lieu de +1% auparavant, a indiqué Mme Lagarde présentant à Washington un rapport du Fonds monétaire international sur «l'énigme» du ralentissement de la productivité.
Si la productivité avait poursuivi sa hausse au rythme d'avant la crise financière de 2008, le produit intérieur brut (PIB) des grandes économies serait de 5% plus haut aujourd'hui, a-t-elle souligné.
Mme Lagarde a plaidé pour un maintien des investissements publics dans la recherche fondamentale qui finance les innovations majeures.
Si les dépenses en recherche et développement étaient en hausse de 40% en moyenne, le PIB des pays avancés pourrait avancer de 5% à long terme.
Elle a prôné un renforcement du commerce assurant, selon la phrase du philosophe Montesquieu, que «là où il y a du commerce, il y a de bonnes moeurs».
Face au vieillissement de la population, un des facteurs les plus important expliquant le ralentissement de productivité, les grands pays peuvent «optimiser les flux de réfugiés qui viennent à eux», a encore affirmé Mme Lagarde plaidant pour un effort porté sur la formation.