Les installations principales de Constructions Proco sont situées à l’entrée de la municipalité de Saint-Nazaire. (Photo: Yohann Havery Simard)
L'entreprise située au Saguenay-Lac-Saint-Jean a récemment décroché un contrat de plusieurs dizaines de millions de dollars, soit le plus gros de son histoire.
En 2023, Proco Constructions s’est vu confier la fabrication et l’installation de la structure d’acier et du revêtement métallique de la nouvelle usine de Nemaska Lithium à Bécancour. Nemaska Lithium est une entreprise productrice d’hydroxyde de lithium, un produit chimique utilisé dans la fabrication de batteries.
«Pour nous, c’est un contrat de très grande envergure. Si on combine tous les volets du projet, c’est le plus gros contrat que nous ayons jamais réalisé. Nous sommes bien fiers de ça!», affirme le directeur général de Constructions Proco, Jean-Denis Toupin.
Il explique que l’entreprise de Saint-Nazaire a remporté l’appel d’offres en raison de l’expertise particulière qu’elle a développée au fil des années.
«Nous, notre force, elle réside beaucoup dans tout ce qui touche les projets industriels un peu plus complexes. Et le projet d’usine de Nemaska Lithium, c’est exactement ça. Nous sommes reconnus au Québec pour notre bonne performance dans la construction de ce genre de bâtiment et de structure. Et il faut dire que nous étions aussi compétitifs par rapport au prix.»
Il faudra toutefois encore près d’un an et demi pour terminer le projet qui comporte plusieurs phases. Au moins une centaine des 400 employés de l’entreprise s’y consacrent à plein temps.
Miser sur l'automatisation de certaines tâches
Constructions Proco, qui fête son 40e anniversaire cette année, a fait un bon bout de chemin avant d’être en mesure de travailler sur des projets d’une telle envergure. Jean-Denis Toupin soutient que l’entreprise a su prendre les bonnes décisions aux bons moments pour assurer sa croissance. Il mentionne notamment l’acquisition en 2010 de l’usine de La Baie, qui a permis de doubler le chiffre d’affaires de l’entreprise de même que son nombre d’employés.
Surtout à partir de 2013, Constructions Proco a aussi bien joué ses cartes en ce qui concerne l’implantation d’équipements automatisés.
«Depuis deux ans, nous sommes dans une nouvelle ère de la fabrication robotisée avec les nouveaux robots que nous avons installés.»
Chez Constructions Proco, l’automatisation de certaines tâches a permis d’améliorer les conditions de travail, tandis que des gains de productivité ont été réalisés sans qu’il soit nécessaire de recruter de nouvelles ressources.
Par Yohann Harvey Simard, Initiative de journalisme local