Québecor n'avait pas l'intention d'acheter Wind Mobile, mais cela ne l'empêche pas d'être intéressé à conclure un partenariat avec l'entreprise ontarienne pour son éventuelle expansion pancanadienne dans le secteur du sans-fil, a fait valoir mercredi le directeur financier du conglomérat québécois.
Jean-François Pruneau a expliqué mercredi que Québecor aurait pu allonger les 300 millions $ nécessaires pour l'acquisition, mais que la société montréalaise n'avait toujours pas pris sa décision quant à sa possible expansion.
Un groupe d'investisseurs, composé notamment du fondateur de l'entreprise de télécommunications Tony Lacavera et de la firme canadienne West Face Capital, ont conclu une entente de principe pour mettre la main sur la participation de VimpelCom, une société russe qui cherche à quitter le marché canadien.
Au cours d'une conférence destinée aux investisseurs, M. Pruneau a rappelé que le gouvernement fédéral semblait faire des efforts pour favoriser l'arrivée d'un quatrième joueur à l'échelle nationale, mais qu'il restait du travail à faire.
M. Pruneau a notamment salué la décision du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes d'interdire aux fournisseurs de services sans fil d'imposer des clauses d'exclusivité dans les ententes d'itinérance pour contraindre les plus petites firmes à utiliser des réseaux plus coûteux.
Le directeur financier de Québecor a toutefois rappelé que le conglomérat souhaitait toujours voir Ottawa à réviser sa politique sur les frais d'itinérance.
