Normalement, à ce stade avancé du cycle économique, le secteur pharmaceutique performe bien en Bourse parce qu'il n'a pas besoin d'une économie forte pour avoir un bon rendement.
Or, cette fois, le secteur est boudé parce que les deux grands partis américains ont placé le contrôle des prix des médicaments dans leur plateforme électorale.
Les investisseurs se réfugient donc dans les industries plus stables qui bénéficient du recul des taux tels que les fonds immobiliser, les télécommunications et les services aux collectivités.
Les investisseurs ratent une belle occasion puisque les perspectives fondamentales de l'industrie pharmaceutique s'améliorent en coulisse, fait valoir Martin Roberge, de Canaccord Genuity.
Les revenus et les exportations du secteur augmentent tandis que les coûts baissent plus vite que le déclin des prix des médicaments, si bien que les prévisions de profits s'accroissent.
Aussi, l'évaluation du secteur devient de plus en plus attrayante par rapport à celle du S&P 500 tant en ce qui concerne le ratio cours/bénéfice, le multiple des ventes ou encore le rendement du dividende, soutient le stratège quantitatif.
De plus, les sociétés pharmaceutiques rachètent activement leurs actions et ont les moyens financiers de continuer ces rachats.