Plus d’une fois, le 45e président s’est permis de divulguer de fausses nouvelles en conférence de presse. (Photo: Getty Images)
BLOGUE INVITÉ. Jamais dans l’histoire récente de la politique nous n’aurons vu une personnalité susciter autant l’intérêt de la part du public et des médias. Donald Trump aura marqué au fer rouge la politique américaine et mondiale, et ce, en seulement quatre années de pouvoir. Mais plus encore, il a prouvé que la communication est un élément primordial pour faire passer un message, atteindre le peuple et surtout convaincre ce dernier.
Fin stratège ou communicateur improvisé ?
Il est difficile de bien cibler le terme qui pourrait parfaitement coller au personnage. L’homme de 74 ans est un redoutable magnat des affaires et en a fait la preuve à plusieurs reprises. Après avoir fait fortune avec ses multiples entreprises, il se lance en 2004 dans une aventure télévisuelle qui le révèlera définitivement à tous les Américains. Sa téléréalité The Apprentice lui permettra sans aucun doute de mettre la table pour son ascension vers la Maison-Blanche en 2016. À la télévision, Trump a compris rapidement les rouages de la communication et surtout l’énorme pouvoir que cela lui confère.
L’art de la «fake news»
Donald Trump passera à l’histoire pour plusieurs raisons. L’une d’entre elles sera assurément sa transmission d’informations erronées. Plus d’une fois, le 45e président s’est permis de divulguer de fausses nouvelles en conférence de presse. Récemment, des réseaux de télévision ont même dû interrompre la diffusion de certaines de ses allocutions médiatiques afin de rectifier les propos du chef d’État américain. Ce n’est pas peu dire ! Plus encore, il accuse même les médias d’être à l’origine de ses malheurs et de contribuer à lui faire une mauvaise presse.
Quand l’aigle américain gazouille
Trump maitrise l’art des réseaux sociaux, particulièrement sur Twitter, où il y excelle afin de joindre ses millions d’adeptes. Plus précisément, ils sont près de 90 millions de personnes à suivre quotidiennement ses gazouillis. Il fait d’ailleurs partie des 10 personnes les plus suivies sur la plateforme américaine selon Statista, derrière Barack Obama et ses 126,3 millions d’abonnés. En comparatif, l’une des plus grandes chanteuses du monde, Céline Dion, est suivie par un peu plus de 900 000 admirateurs tandis que le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a quant à lui 5,2 millions de fidèles. C’est donc dire l’impact que ce président peut avoir sur la collectivité.
Les leçons de communication
Avec le bilan de Trump viendront de sérieuses leçons de communication. Comment un homme de sa trempe a-t-il réussi à se faufiler jusqu’au sommet de la politique américaine ? Est-ce dû à sa fortune ou plutôt au désir du peuple d’envoyer un message clair à la classe politique ? Quoi qu’il en soit, il y a fort à parier que beaucoup se pencheront sur l’héritage communicationnel de ce politicien hors norme.
