Ici au Québec, malgré le vent qui tourne, nous voyons encore un peu partout des condos se construire. Or, deux facteurs importants constituent une menace à ce sujet. Tout d'abord, la continuité de la construction fait mentir temporairement les statistiques. Alors que nous estimons que la situation devient plus critique, le fait de toujours bâtir des habitations supplémentaires engendre du travail et de l'activité économique. Le taux de chômage est donc temporairement maintenu à un plus bas niveau qu'il ne le serait autrement.
Le deuxième facteur réfère aux bâtisses nouvellement construites. Celles-ci ne disparaîtront pas une fois la crise enclenchée. Elles contribueront aux surplus d'inventaires, ce qui favorisa une baisse des prix en général.
Que pouvons-nous faire en tant que citoyen ou investisseur dans un tel cas? Pour les personnes qui supportent de lourdes dettes, la réponse s'avère évidente : réduire ses passifs au plus vite. Pour les investisseurs, il s'agit de porter une attention particulière à leurs investissements. On doit éviter les situations qui accroissent le risque financier.
Par exemple, si vous détenez des biens immobiliers (triplex et logements multiples) et que vous avez un portefeuille en bourse, assurez-vous de ne pas encourir de risques additionnels. Les banques canadiennes seront certainement affectées par l'économie canadienne. Leur évaluation ne semble pas tenir compte d'un scénario noir. Si la valeur de vos immeubles chute en tandem avec votre portefeuille, vous serez doublement affectés et ne pourrez point profiter des aubaines qui pourraient être créées au Canada, en immobilier tout comme à la bourse.