© Rémy Morel | Barrage investissement privé
BLOGUE. Dans les milieux académiques, on nous enseigne plusieurs façons de protéger son portefeuille. Parmi les plus populaires, nous retrouvons l'allocation d'actifs, les valeurs défensives et l'utilisation de couvertures.
L'allocation d'actifs suggère de simplement diversifier le portefeuille dans des instruments financiers moins volatils, comme les obligations. L'inconvénient réside dans la dilution des rendements potentiels. Afin de contrer la volatilité des titres boursiers, on alloue une part du portefeuille dans des instruments à revenu fixe qui génèrent peu d'intérêts.
Les valeurs défensives constituent des titres de sociétés qui devraient résister aux récessions ou qui s'avèrent peu cycliques. L'ennui, c'est que trop souvent, leur réputation à cet effet se reflète dans leur cours. Donc, en payant plus cher, on réduit le rendement potentiel qu'ils auraient procuré autrement.
Quant aux stratégies de couverture, elles s'avèrent souvent coûteuses. Le recours aux produits dérivés constitue un transfert du risque vers une tierce partie. Cette dernière acceptera normalement le risque en échange d'une certaine rémunération. Par conséquent, se protéger avec les produits dérivés grugera un pourcentage non négligeable des rendements.