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Il y a quelques semaines, je vous parlais du véritable coût d’être propriétaire. Or, une des variables influençant le choix entre l’acquisition d’une résidence ou sa location est le temps que l’on souhaite habiter au même endroit. En général, plus on réside longtemps dans la même habitation, plus il est intéressant d’être propriétaire.
Certains acquièrent une maison et l’habitent pratiquement jusqu’à la fin de leurs jours alors que d’autres sont des déménageurs aguerris.
À l’aide des transactions collectées depuis 1986 par JLR, des « tables de survie », similaires à celles utilisées pour déterminer l’espérance de vie, ont été créées pour les propriétés. Ici, les achats et les ventes représentent les naissances et les décès. Ainsi, en concevant des tables de survie à partir des données des vendeurs entre 2015 et 2017, il a été possible d’estimer le temps de possession médian au Québec. Pour plus de détails sur la méthodologie, veuillez consulter l’étude complète.
Au Québec, si les acheteurs d’unifamiliales en 2018 se comportent comme ceux qui ont vendu leur propriété entre 2015 et 2017, 50 % d’entre eux auront revendu leur maison au plus tard 12 ans après l’acquisition.
La probabilité de revendre si le ménage est toujours propriétaire au début de l’année civile suivante augmente avec le temps jusqu’à la cinquième année où elle atteint environ 7%. Par la suite, les chances de revendre s’amoindrissent chaque année supplémentaire de possession.
Probabilité de revendre en fonction du nombre d’années de possession
Source: JLR
La même étude avait été effectuée en considérant les vendeurs entre 2011 et 2013 et le temps de possession médian s’établissant alors à 11 ans. Il faut dire que le marché immobilier était plus dynamique durant ces années ce qui favorise un nombre d’années de détention plus faible.
Le marché de la copropriété
Les détenteurs de copropriétés tendent à rester propriétaires durant une plus courte période que ceux ayant acheté une résidence unifamiliale. Il faut dire que plusieurs utilisent la copropriété comme un tremplin vers l’acquisition d’une plus grosse demeure.
Si les acheteurs de copropriétés en 2018 se comportent comme les vendeurs de ce type de bâtiment entre 2015 et 2017, alors d’ici 9 ans, la moitié se seront départis de leur logement. Déjà, après 4 ans, il ne restera plus que 75% des acheteurs originaux qui seront toujours propriétaires. La probabilité de revendre atteint un sommet au cours de la cinquième année. À ce moment, parmi les acheteurs encore propriétaires au début de l’année civile, environ 10% se départiront de leur unité d’habitation.
Le temps de possession médian varie en fonction du type de logements, de la région et de la vigueur du marché immobilier. Il est important de tenter d’estimer le nombre d’années durant laquelle on veut détenir la résidence convoitée afin de bien considérer ses besoins actuels et futurs. Toutefois, il faut aussi considérer que les plans peuvent changer…
Si vous voulez connaître les régions qui se distinguent par un temps de possession plus court ou plus long, vous pouvez consulter l’étude complète de JLR.
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Si vous voulez connaître les régions qui se distinguent par un temps de possession plus court ou plus long, vous pouvez consulter l’étude complète de JLR