États-Unis: un régulateur envisage d’interdire les ventes de nouveaux produits Huawei et ZTE

Publié le 13/10/2022 à 13:20

États-Unis: un régulateur envisage d’interdire les ventes de nouveaux produits Huawei et ZTE

Publié le 13/10/2022 à 13:20

Par AFP

La FCC a classé en mars 2021 Huawei, ZTE, Hytera Communications, Hangzhou Hikvision Digital Technology et Dahua Technology sur une liste noire d’entreprises faisant peser «un risque inacceptable» pour la sécurité nationale des États-Unis. (Photo: 123RF)

New York — L’agence américaine chargée de réguler les télécommunications (FCC) envisage l’interdiction des ventes de nouveaux appareils commercialisés aux États-Unis par les entreprises chinoises Huawei et ZTE, selon des informations du site Axios publiées jeudi.

L’interdiction concernerait également certains équipements de vidéosurveillance des groupes chinois Hytera Communications, Hangzhou Hikvision Digital Technology et Dahua Technology.

Selon Axios, la présidente de la FCC, Jessica Rosenworcel, a fait circuler début octobre un projet de décret proposant d’interdire aux entreprises posant une menace à la sécurité nationale des États-Unis la vente de nouveaux produits sur le sol américain.

Ce texte, s’il est voté, s’appliquera uniquement aux appareils nouvellement commercialisés. Les produits jusqu’à présent autorisés par la FCC continueront en revanche de l’être.

Interrogée par l’AFP, la FCC a confirmé qu’une circulaire allait être soumise au vote, précisant que son contenu serait rendu public si le projet était adopté par la commission.

«La FCC reste déterminée à protéger notre sécurité nationale en veillant à ce que l’utilisation d’équipements de communication non fiables ne soit pas autorisée à l’intérieur de nos frontières, et nous poursuivons ce travail», a affirmé dans un communiqué Mme Rosenworcel.

Dans la lignée de celle de son prédécesseur Donald Trump, l’administration Biden a adopté une ligne ferme face aux équipementiers chinois de télécommunications, soupçonnés d’espionnage au profit de Pékin.

En mai 2020, le gouvernement Trump avait imposé aux sous-traitants de Huawei de demander une autorisation pour utiliser des composants américains, bloquant de fait la fourniture à l’équipementier de produits fabriqués par des sociétés basées aux États-Unis.

La décision avait pénalisé l’activité du groupe, notamment dans les smartphones où Huawei a perdu des parts de marché. 

La FCC a ensuite classé en mars 2021 Huawei, ZTE, Hytera Communications, Hangzhou Hikvision Digital Technology et Dahua Technology sur une liste noire d’entreprises faisant peser «un risque inacceptable» pour la sécurité nationale des États-Unis. 

Toujours en 2021, en juin, l’agence s’est dit favorable à un projet d’interdiction des autorisations accordées aux entreprises chinoises d’équipements de télécommunications.

«Bien qu’elle ait identifié des problèmes de sécurité avec les équipements de télécommunications de Huawei et ZTE dès 2019, cette agence a continué ces dernières années à octroyer son approbation à ces équipements», avait alors déclaré Mme Rosenworcel.

«En d’autres termes, nous avons laissé ouvertes des opportunités pour leur utilisation aux États-Unis grâce à notre processus d’autorisation d’équipement. Nous proposons désormais de fermer cette porte», avait-elle ajouté.

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