La Banque Nationale est une des premières entreprises au Québec à rouvrir ses portes pour vacciner ses travailleurs.(Photo: 123RF)
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RHÉVEIL-MATIN. Lundi, la Banque Nationale a donné le coup d’envoi à sa nouvelle campagne de vaccination de ses salariés de 30 ans et plus et des membres de leur foyer contre la COVID-19.
«La clinique au centre-ville de Montréal que nous avons ouvert ce matin a administré un peu plus de 300 doses aujourd’hui seulement», raconte le vice-président du Centre conseils expérience employé de l’institution financière, Danny Déry, en entrevue avec Les Affaires.
Prévenus le 5 janvier 2021, ses travailleurs peuvent prendre rendez-vous afin de recevoir leur dose de Moderna dans l’un de ses quatre centres de vaccination situés à Montréal, Brossard, Laval et Québec. En moins de 24 heures, près de la moitié des plages horaires «s’étaient envolées», se réjouit celui qui cumule plus de 16 ans au sein de l’organisation.
Ayant déjà contribué à l’effort de vaccinations au printemps 2021 en partenariat avec Bell, Couche-Tard, le Groupe CH et METRO, la Banque Nationale est l’un des premiers employeurs de la province, et la seule banque canadienne, à réouvrir ses portes afin de vacciner ses équipes, rapportait samedi l’agence de presse Reuters.
«La première expérience a été concluante, c’est un service qu’on rend à nos employés et à la communauté», indique Danny Déry, qui qualifie de «très satisfaisante» la participation de leurs travailleurs, sans toutefois donner de chiffre.
Après avoir reçu peu avant Noël l'appel du gouvernement Legault pour mettre à nouveau l'épaule à la roue, la Banque Nationale a rapidement lancé ses opérations afin d’administrer des doses.
Elle a cette fois-ci décidé de faire cavalier seul, et d’héberger au sein même de ses locaux de plus petites cliniques, plutôt que de miser sur le Centre Bell et la Place Bell comme au printemps 2021. Cahier de charge normalisé de Québec en main, elle a su tirer profit de son expérience acquise lors de ses campagnes de vaccination contre l’influenza des dernières années pour aménager son espace.
«C’est un modèle qui y ressemble, mais auquel on doit ajouter le protocole COVID-19 […] et toute la saisie des données. Il faut valider quels vaccins ont été reçus et à quelles dates, et transmettre l’information, qui est utilisée pour le registre vaccinal», explique au bout du fil Danny Déry.
Si le gouvernement fournit vaccins, seringues et aiguilles, c’est à l’entreprise hôte de trouver les locaux, d’orchestrer la prise de rendez-vous et de recruter le personnel pour administrer chaque dose, un défi de taille, selon les dires du vice-président, alors qu'on peine déjà à embaucher les effectifs nécessaires.
Le jeu en vaut néanmoins la chandelle, en plus de faciliter l'accès aux vaccins aux travailleurs essentiels qui continuent de venir au bureau.
La Banque Nationale n’obligera pas pour autant la vaccination, pour l’instant. «On attend le projet fédéral, et on va voir ce qui va en retourner au cours des prochains jours», précise le vice-président du Centre conseils expérience employé, qui rappelle toutefois qu’elle l’encourage «depuis le départ».
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