Les travailleurs qui estiment que leur patron est bienveillant sont bien plus heureux que la moyenne. (Photo: 123RF)
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RHÉVEIL-MATIN. Non ce n’est pas une impression : les Canadiens qui sentent que leur patron tient à leur bonheur sont bien plus heureux que la moyenne nationale, révèle le plus récent Indice de santé mentale de Solutions Mieux-être LifeWorks. En décembre 2021, le score s’est établi à -10,2 points.
Ainsi, la note de ces travailleurs à l’employeur bienveillant surpasse de 5 points celui de l’ensemble des répondants, à -4,9, indique-t-on dans le communiqué. Il semble que les cadres de premier niveau soient ceux qui ont le plus la foi en cette bonne volonté, étant 30% plus susceptibles d’être en accord avec cet énoncé.
À l’inverse, chez les 18% qui croient plutôt que le dirigeant de leur entreprise se moque bien de leur santé mentale, le score dégringole à -19,3.
Les mesures qui soutiennent le bien-être des employés pèsent aussi lourd dans la balance du bonheur. Les 59% qui bossent pour une organisation dont les politiques de ressources humaines aident leur état d'esprit ont un score de -5,7 points. Celui de ceux qui sont en désaccord avec l’affirmation atteint plutôt -20 points.
Afin de remédier à la situation et de changer cette impression — surtout s’il se soucie bel et bien de leur moral — un patron doit y mettre des efforts quotidiens, selon la directrice mondiale et première vice-présidente, Recherche et mieux-être global de LifeWorks, Paula Allen.
«Une perception positive de l’utilisation des services en santé mentale de même que des communications émises directement par les gestionnaires fera que les employés se sentent valorisés et appréciés par les dirigeants de tous les paliers et savent que leur employeur se préoccupe de leur mieux-être», écrit-elle dans un communiqué.
Dans cette édition de l’étude, LifeWorks souligne aussi que davantage de Canadiens pensent que leur collaboration en équipe serait plus efficace si leurs conditions de travail étaient «entièrement flexibles».
Trente-huit pour cent espèrent que le moment et le lieu choisis pour accomplir sa besogne soient à la guise de l’employé alors que 17% des répondants préfèrent plutôt que l’ensemble de leurs collègues retournent au boulot. Un nombre pratiquement identique, lui, opterait pour que tous bossent de l'endroit qui leur plaît. Toutes sont plus populaires que l’option de devoir faire acte de présence au bureau de 2 à 3 jours par semaine, qui n’a récolté que 8% des votes.
Parmi les modalités du travail flexible, ce sont 29% des participants qui souhaiteraient surtout pouvoir prendre plus facilement congé «pour des raisons personnelles». Les heures passées à bosser suivent de près, à 26%, tout comme le lieu où les tâches seront accomplies, à 24%.
Les patrons doivent donc, sans équivoque, offrir à leur équipe l’environnement de travail qui leur permettra de prendre soin de leur enfant ou encore de s’absenter plus aisément lorsque nécessaire, estime le président et chef de la direction de Solutions Mieux-être LifeWorks, Stephen Liptrap dans un communiqué. Selon lui, cette «marque de confiance», qui met de l’avant le bien-être des employés, devrait aussi leur permettre de trouver un meilleur équilibre entre leur vie personnelle et le boulot.
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