Il est néanmoins possible de retrouver un sentiment d'«empowerment».au quotidien. (Photo: 123RF)
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RHÉVEIL-MATIN. Tandis que les restrictions sanitaires s’éternisent, que les variants s’enchaînent et que la «fatigue pandémique» persiste, un nombre croissant de Canadiens estime perdre de leur agentivité, soit leur capacité d’influencer leur environnement, a fait remarquer le ministre canadien de la Santé Jean-Yves Duclos lors d’un entretien devant le Conseil des relations internationales de Montréal mardi.
Invité à brosser un portrait des conséquences de la COVID-19 sur la santé mentale au pays, il a glissé qu’«au cours des derniers mois, [il sent] que de plus en plus de gens se demandent si les efforts qu’on met nous permettront de passer à travers la crise».
Reconnaissant qu’à son échelle, un individu subit bien plus qu’il ne contrôle les consignes sanitaires ou la fin de la pandémie, la présidente de l’Ordre des psychologues du Québec Christine Grou a souligné qu’il peut néanmoins décider de ce qu’il souhaite faire, ou pas, au quotidien, ou à chaque semaine. «On peut choisir à qui on parle ou quelle activité on fait, en fonction des contraintes que l’on a», rappelle la psychologue.
Christine Grou ajoute que ce sentiment d’«empowerment» ou de reprise du contrôle sur sa vie est un fondement de la santé mentale, elle qui a fortement été ébranlée par la COVID-19.
Selon des chiffres énumérés par le ministre Duclos, plus de la moitié des Canadiens estiment que la pandémie a affecté leur moral et un nombre similaire répond qu’ils ont dans leur entourage proche des gens qui souffrent maintenant de symptômes anxieux ou dépressif. Le tiers ont fait appel à de l’aide psychologique, tandis qu’un autre tiers a eu recours à de la médication.
Ce mal qui ronge ces Canadiens contamine à la fois leur sphère personnelle, tout comme leur noyau familial, leur communauté et leur milieu de travail. «Cela affecte aussi leur productivité et leur capacité à s’épanouir», renchérit Jean-Yves Duclos.
Énumérant les sommes que le gouvernement a dédiées à la problématique de la santé mentale au pays au cours des derniers mois, le ministre a ajouté que les Canadiens n’étaient pas complètement dépourvus pour lutter contre la COVID-19.
Outre la vaccination et le respect des mesures sanitaires, il les invite à «prendre soin des autres et à appeler un parent ou un ami isolé à la maison. Ce sont des gestes qui font une grande différence sur l’état de la santé mentale de la population».
En cette journée de sensibilisation à la maladie mentale, pourquoi ne pas en profiter pour envoyer une dose d’amour à vos collègues, prendre des nouvelles d’un consultant qui se fait plus discret, ou encore vous accorder un petit moment de douceur dans votre quotidien stressant?
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