Pierre Marcouiller était en train de dévaler les pentes du mont Orford, au printemps, lorsqu'il a reçu un appel de son vice-président, marketing et communication, Benoît Bessette.
À lire aussi:
Hors des sentiers battus
Un leader au sommet, mais toujours en devenir
«Pierre, allons prendre un café. On doit décider du nom [de l'entreprise], et j'en ai un nouveau à te soumettre.»
Il y avait urgence : le nouveau nom de Camoplast Solideal devait avoir été choisi pour le lendemain matin...
Le processus avait été enclenché plusieurs mois plus tôt. Plus de 600 noms avaient été inscrits sur un grand tableau. «On ne se reconnaissait dans aucun d'eux», dit Pierre Marcouiller. Il y en avait un, «bizarre et original», qui lui avait certes tapé dans l'oeil. Mais le son ressemblait à un moteur vrombissant ou à une onomatopée norvégienne. Ce n'était pas tout à fait ça.
«Il fallait s'assurer d'avoir un nom qui reflétait ce qu'est notre entreprise», dit M. Marcouiller. Et ce qu'elle est devenue : une seule entité, avec une culture et des valeurs communes.
Car le double nom perpétuait la notion qu'il y avait deux morceaux, dit Benoît Bessette, et ce, cinq ans après que l'entreprise de Magog avait avalé le géant belge Solideal. Il était temps de le changer.
Au café de Magog, où Pierre Marcouiller se pointe au sortir des pentes de ski, Benoît Bessette lui dévoile sa trouvaille : Camso. Tout simplement. La première syllabe de chacune des deux entreprises qu'on souhaite réunir.
À lire aussi:
Hors des sentiers battus
Un leader au sommet, mais toujours en devenir