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«Beaucoup de nouveaux produits et gadgets technologiques sont lancés sur le marché sans être accompagnés de dispositifs de sécurité nécessaires. Ils deviennent populaires et sont donc des cibles attirantes pour les criminels. Il y a donc de nombreux secteurs porteurs pour cette industrie : la protection de l'infonuagique, les systèmes de paiement sans contacts, l'informatique judiciaire [digital forensics], alors que de nombreuses affaires juridiques comportent désormais un aspect numérique. Le nombre d'objets connectés est également appelé à exploser (caméras de surveillance, lecteurs de cartes d'accès, etc.), et il faudra analyser un océan de données», dit Benoît Dupont, professeur titulaire à l'École de criminologie de l'Université de Montréal.
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«Pourquoi je me suis lancé»
Ce que fait Fortem est unique au monde. Avec son logiciel Omniprésence 3D, l'entreprise unifie les capteurs issus de la sécurité physique, comme des caméras ou des capteurs, et les projette dans un univers en trois dimensions. Un peu comme dans un jeu vidéo.
«Hollywood réalise souvent des films, pensons à Mission impossible ou à La mort dans la peau (Bourne Supremacy), dans lesquels la CIA détient des centres de contrôle qui surveillent tout. Mais dans la vraie vie, ça n'existe pas. Nous sommes les premiers à le faire», explique Christophe Bouchaud, premier vice-président aux ventes de Fortem, de Montréal.
«On peut naviguer, à Montréal par exemple, en temps réel et voir toutes les données associées (comme les données sur une porte d'entrée). Je peux savoir si des mouvements ont été détectés ; par votre téléphone cellulaire, je peux vous localiser, et on pourrait faire en sorte que les pompiers et les policiers puissent communiquer entre eux.»
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