Alain Ouzilleau, président du fabricant d’armoires Cabico, profite de la baisse du dollar canadien pour accélérer la croissance de son entreprise.
Lorsque le dollar a atteint la parité avec le billet vert, beaucoup de manufacturiers québécois ont délaissé le marché américain. D'autres ont pris le taureau par les cornes et ont fait des investissements dans l'automatisation ou procédé à des acquisitions.
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Aujourd'hui, ils sont mieux placés que les autres pour profiter du répit que leur accorde la baisse du dollar.
C'est le cas de Cabico, un fabricant d'armoires de cuisine sur mesure établi près de la frontière américaine, à Coaticook.
La baisse de la devise canadienne et celle anticipée des coûts de transport ont l'effet d'une agréable bouffée d'air. «La profitabilité accrue nous permettra d'accélérer notre croissance», indique le président, Alain Ouzilleau. Après l'agrandissement d'une de ses deux usines, il prépare une acquisition en 2015, soit en Ontario, soit aux États-Unis. «De prime abord, ce serait moins cher en Ontario, mais nous n'appuyons pas notre stratégie sur la base du taux de change», ajoute-t-il.
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