Le marché immobilier du pays est le plus surévalué parmi 20 pays développés, dit un rapport de la Deutsche Bank. La surévaluation de l’immobilier canadien serait de 60% !
Deutsche Bank estime que l’immobilier du pays est surévalué de 60%. La situation du marché immobilier canadien serait donc pire que celle de la Belgique, de la Nouvelle-Zélande, de la Norvège, de l’Australie, de la France, de l’Angleterre, de la Suède, de la Finlande et de l’Espagne, qui forme le reste du top dix des marchés surévalués.
Cette estimation est une moyenne de deux mesures différentes : le prix des maisons par rapport au prix de la location, et le prix des maisons comparé au revenu.
L’analyse compare le prix des maisons aux normes historiques. La première mesure aboutit sur une surévaluation de 88%, tandis que la seconde table sur une surévaluation de 32%.
D’autres analyses mettaient le Canada sur le podium des marchés immobiliers surévalués, mais l’analyse de la Deutsche Bank est la première à placer le pays en tête de la surévaluation. Au début novembre, l'agence de notation Fitch estimait dans un bulletin spécial Canadian Sustainable Home Price Report que le marché national était surévalué de seulement 21%...
Après le Canada arrive la Belgique, avec un marché surévalué de 56%, la Nouvelle-Zélande (surévalué de 51%), la Norvège (de 49%) et l’Australie (de 40%)
L’étude s’est aussi penchée sur les bulles dans les pays de l’OCDE qui ont eu lieu avant la crise financière. Les auteurs notent que le Canada, la Norvège et l’Australie «n’ont pas connu d’éclatement… pour le moment».