Le nouveau district des affaires de Sainte-Foy attire les investissements

Offert par Les Affaires


Édition du 13 Septembre 2014

Le nouveau district des affaires de Sainte-Foy attire les investissements

Offert par Les Affaires


Édition du 13 Septembre 2014

Par Claudine Hébert

Le groupe a tout de même décidé d'investir pour rafraîchir les chambres et les salles de ses trois hôtels. L'hôtel Plaza Québec, qui détient le plus vaste espace congrès du secteur (20 000 pi2), a même ajouté sept suites contemporaines avec salon, salle à manger et chambre séparée. «Ce n'est pas le type de chambre le plus loué dans l'année. Mais il nous en faut pour attirer les organisations et les entreprises en congrès. Et tant qu'à en avoir, on a mis le paquet», soutient Nancy Robitaille.

Les hôtels du secteur de Sainte-Foy ont la réputation d'être plus abordables que ceux du centre-ville. Leurs tarifs varient, en moyenne, de 101 $ à 149 $. Un prix très apprécié par la principale clientèle d'affaires qui les fréquente depuis leur ouverture, soit celle qui est issue des activités de l'Université Laval et du CHUL. À eux seuls, ces deux établissements représentent jusqu'à 30 % des revenus des hôtels du secteur.

Et la clientèle nationale ? Plusieurs, comme l'Hôtel Clarion, très populaire auprès du marché associatif, ont jeté l'éponge. «Les associations nationales nous accordent peu d'attention. C'est à peine si on accueille de trois à quatre événements du genre par année. Après tout, quand les gens viennent de l'extérieur de la province, pour eux, Québec, c'est synonyme de Vieux-Québec», mentionne Marlène Beaupré. À l'hôtel Plaza, on réussit même à attirer jusqu'à cinq événements par année. «En fait, concède Annie April, directrice générale de l'Hôtel Classique, on reçoit de la clientèle d'affaires nationale lorsque les gros événements du centre-ville débordent.»

Enfin, si les hôtels s'en tirent plutôt bien, le milieu de la restauration est pour sa part ébranlé par toute cette effervescence dans le nouveau district des affaires. «En moins de 6 ans, plus de 1 000 sièges en restauration ont vu le jour», souligne Patrick Deschamps, le copropriétaire du restaurant Bistango, en affaires depuis plus de 25 ans. L'offre de restauration a augmenté plus rapidement que le nombre de clients. Un mauvais calcul qui a déjà des conséquences. Le Zibo, aménagé dans le Complexe Jules-Dallaire, a fermé ses portes cet été. Et ce n'est pas fini, croit M. Deschamps.

La solution consiste à adopter une stratégie bien affûtée, soutient Sylvain Boudreau, propriétaire du restaurant Galopin, relié à l'hôtel Sépia. Sa recette : adapter le produit aux besoins de la clientèle... et être présent dans son restaurant. Il y a quatre ans, il a fait aménager un comptoir à tartare permettant aux clients d'affaires voyageant seuls d'être en interaction avec les employés du restaurant et les autres clients comme eux.

«On a frappé dans le mille, dit fièrement le propriétaire présent cinq jours sur sept. Le restaurant a enregistré une hausse de revenus de 12 % dès la première année. Et ça se poursuit à un rythme de 3 % par année.»

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