L’équipe de Thales a gagné la finale du dernier Tournoi Tech-hockey du Parc technologique du Québec métropolitain.
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« Cela donne des occasions de réunir des équipes d’employés (…), de rencontrer d’autres entreprises et de socialiser avant et après les matchs», remarque Martin Thériault, président et chef de la direction de Eddyfi, une entreprise dans le domaine des technologies d'inspection, qui emploie une centaine de personnes à son siège social situé sur le site.
Si certains parcs d'entreprises aménagent des terrains sportifs pour permettre aux travailleurs de s'aérer l'esprit, le Parc technologique du Québec métropolitain a poussé le concept un cran plus loin pour davantage instaurer un esprit de collaboration.
« L'objectif ultime d'un parc comme le nôtre, ce n'est pas seulement d'attirer des voisins qui construisent des bâtiments les uns à côté des autres, mais aussi de créer une synergie entre eux », lance Nathalie Quirion, présidente- directrice générale de l'organisme sans but lucratif.
Visibilité accrue pour les entreprises
Outre le tournoi de hockey de terrain, des cours de CrossFit sont organisés pour les employés et des randonnées en raquette se réalisent dans le boisé des alentours, sans parler des clubs de marche et de course qui s'y sont formés. Le clou de l'année se déroule toutefois chaque mois de septembre : une fête réunit alors des centaines de travailleurs du site pour la « rentrée ».
« C'est utile pour les affaires. Ce n'est pas juste de la crème sur le gâteau. C'est quelque chose qui est aujourd'hui fondamentalement nécessaire dans les mœurs d'une entreprise technologique pour être concurrentiel à l'échelle mondiale », assure Mme Quirion. Elle ajoute : « Le fait de se connaître permet de gagner du temps, de changer des pratiques et de se faire des contacts ».
« Tout le volet social joue sur la rétention et l'attraction de talents », assure M. Thériault, tout en ajoutant que la présence d'Eddyfi dans le Parc permet d'avoir une meilleure visibilité auprès de la communauté du domaine des technologies « qui permet de créer une marque comme employeur ». Cette visibilité leur a aussi permis d'obtenir à quelques occasions des contrats de sous-traitance après des rencontres avec d'autres entreprises du parc.
La plupart de ces activités ont d'abord été organisées en interne. Puis, une fois celles qui ont connu le plus de succès identifiées, le parc a délégué l'organisation logistique à des sous-traitants et des gestionnaires d'événements. Au départ, en 2008, la direction du Parc a financé les activités. Mais depuis quelques années, la plupart d'entre elles s'autofinancent par la contribution des travailleurs ou des employeurs. Martin Thériault note que la masse critique d'entreprises offre la possibilité de débourser les frais nécessaires pour engager un formateur selon le cours désiré.
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