Le comité Développement de l’aérogare, de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda, compte 15 personnalités du monde des affaires de l’Abitibi-Témiscamingue. [Photo Thierry de Noncourt]
ABITIBI-TÉMISCAMINGUE
Les gens d'affaires de Rouyn-Noranda n'en peuvent plus d'attendre l'agrandissement de l'aérogare de Rouyn-Noranda, la troisième des aérogares les plus achalandées du Québec. Il s'agit d'un enjeu de sécurité et de vitalité économique, selon la quinzaine de gens d'affaires ainsi que la Chambre de commerce et d'industrie de Rouyn-Noranda qui défendent ce projet. «Rouyn-Noranda doit vivre avec son succès et adapter ses installations pour répondre à la demande. En 2014, l'aérogare a accueilli 161 000 passagers ; la majorité d'entre eux, 61 %, travaillent dans le Nord-du-Québec. Alors qu'en moyenne les aéroports régionaux comparables à celui de Rouyn-Noranda ont accueilli 4,4 passagers au pied carré, ici, c'est 11,7 passagers au pied carré. Il y a clairement un enjeu sur la sécurité des utilisateurs qu'il faut prendre rapidement en considération : il n'est pas rare qu'ils soient entassés dans l'aérogare, par exemple pour reprendre leurs bagages», affirme Jean-Claude Loranger, président de la Chambre de commerce. Les gens d'affaires abitibiens craignent que la demande d'agrandissement de l'aéroport de Bagotville dame le pion à Rouyn-Noranda. — LE CITOYEN, ROUYN-NORANDA
CHAUDIÈRE-APPALACHES
Donner une seconde vie à la tubulure d'érablière
Donner une seconde vie à la tubulure d'érablière, tel est le mandat de l'entreprise Environek, de Saint-Malachie, qui a vu le jour en juin. Il s'agirait d'une première, car il n'existait jusqu'à maintenant aucune solution pour récupérer ces matériaux. «Plus de 2 600 tonnes de tubulures sont ensevelies dans les sites d'enfouissement chaque année au Québec et prennent de 300 à 350 ans à se décomposer», dit le directeur général, Robert Bisson. L'entreprise, une division de la société Cartonek de Sainte-Marie, espère traiter 300 tonnes de tubulures au cours de l'année et atteindre 600 tonnes annuellement après trois ans d'exploitation. Gabaplast, une entreprise spécialisée dans le moulage par injection de Buckland, utilise 40 % de toute la matière traitée à Saint-Malachie afin de fabriquer ses produits. — BEAUCE MÉDIA, SAINTE-MARIE
GASPÉSIE
LM Wind Power produit les pales d’éoliennes les plus longues du Canada
L’usine gaspésienne de LM Wind Power amorce la production des pales d’éoliennes qui serviront à fournir le parc éolien MU (Mesgi’g Ugju’s’n) situé à Mi’gma’gi, en Gaspésie. D’une longueur de 55,8 mètres, ces pales sont les plus longues à être fabriquées au Canada. Elles sont dotées d’une technologie antigivrage mise au point dans la province et spécifiquement adaptée à notre climat nordique. Construite en 2005, l’usine LM Wind Power, établie à Gaspé, emploie près de 200 personnes. Le projet de parc éolien prévoit l’implantation d’éoliennes pour une puissance installée totale de près de 150 mégawatts. Le parc éolien produira de l’électricité pour des besoins équivalents à environ 30 000 résidences. — L’AVANTAGE, RIMOUSKI
LANAUDIÈRE
PR Maintenance décroche le contrat d'entretien ménager d'Aéroports de Montréal
L'entreprise PR Maintenance, de Terrebonne, sera responsable de l'entretien ménager à Aéroports de Montréal (ADM) au cours des cinq prochaines années. Pour décrocher le contrat d'ADM, PR Maintenance a investi près d'un million de dollars au cours des deux dernières années dans un système informatisé de contrôle de la qualité. Des puces sont installées à différents endroits. Quand l'employé arrive dans une salle de bain, par exemple, il balaie la puce à l'aide de sa tablette électronique qui enregistre l'information en temps réel. Le contrôle de qualité est effectué à distance, dans les bureaux de l'entreprise, où travaillent 110 personnes. Le contrat chez ADM concerne une superficie de deux millions de pieds carrés. En comparaison, PR Maintenance effectue de l'entretien sur 60 M pi2 au Québec seulement. — LE TRAIT D’UNION, TERREBONNE
MONTÉRÉGIE
Ludik Designer Confiseur sur le mode de l'expansion
Le sucre n'a pas toujours bonne réputation par les temps qui courent. Mais qu'à cela ne tienne, les affaires des entrepreneurs François St-Laurent et Marie-Ève Gladu se portent très bien. Au cours des 16 derniers mois, les entrepreneurs ont créé Ludik Designer Confiseur, ouvert deux boutiques de vente de bonbons en vrac et en libre-service, à Saint-Césaire et au Quartier Dix30 (Kandju), et établi des points de service à Québec et à Saint-Jean-sur-Richelieu. Leur tout dernier investissement, la boutique Kandju, qui a ouvert ses portes à Brossard il y a un mois, fonctionne au-delà de leurs espérances. «Le succès est plus élevé que ce que nous avions prévu au démarrage, tant au chapitre de l'achalandage que des ventes, souligne François St-Laurent. La demande est tellement importante que nous avons décidé d'ouvrir nos portes jusqu'à 23 heures du jeudi au samedi.» Grâce à la bonne marche des affaires, Ludik et ses boutiques Kandju vendent trois tonnes de bonbons par semaine. Cette réussite ne passe pas inaperçue, de sorte que l'entreprise reçoit plusieurs demandes de franchises. Pour le moment, par contre, M. St-Laurent préfère garder le contrôle sur son développement. — LE CANADA FRANÇAIS, SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU