« Notre nouvelle usine est plus petite que la précédente, mais elle est bien mieux aménagée et plus moderne, si bien qu’on a gagné en efficacité », dit le directeur général de Meubles JLM, Daniel Bergeron. [Photo: Olivier Croteau]
Meubles JLM n'a pas affronté que la crise du marché du meuble. En 2009, un incendie a rasé l'usine de finition de 54 000 pi2 du fabricant de mobilier de chambre à coucher. De surcroît, la catastrophe est survenue alors que l'entreprise devait livrer des commandes importantes pour les Jeux olympiques de Vancouver, deux mois plus tard. L'événement venait remettre en cause l'existence même de la PME de 55 employés, fondée en 1995. Plutôt que de se laisser abattre, les dirigeants ont saisi l'occasion pour se renouveler et moderniser l'entreprise.
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La volonté de continuer à faire travailler les employés de la petite ville de Saint-Édouard-de-Maskinongé l'a emporté sur le découragement. L'entreprise a sonné le branle-bas de combat pour terminer à temps la commande de meubles pour les Jeux olympiques.
«À Saint-Tite et à Trois-Rivières, des gens ont loué une usine de bateaux et un atelier de peinture pour qu'on termine le travail», dit Daniel Bergeron, directeur général de Meubles JLM.
«On devait parfois travailler de nuit afin de laisser le local libre pendant la journée pour l'activité régulière de l'entreprise qui nous accueillait dans ses locaux. Tous les jours, un bus allait chercher les employés pour les amener travailler», se souvient-il.
Ensuite, il a fallu attendre le remboursement de l'assurance, se battre avec les institutions financières pour obtenir des prêts, pour finalement repartir à zéro, dans une usine de Louiseville, cette fois.
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