Pour creuser le phénomène du coworking, nous avons passé une journée complète à l'espace Ecto, sur l'avenue du Mont-Royal Est. Au deuxième étage, un immense loft nous attendait. Une vraie communauté l'habite. Un groupe accueillant et tissé très serré.
Dès notre arrivée, nous avons été pris en charge par la coordonnatrice et responsable des communications, Fanny Tanguay. «Il y a un sentiment d'appartenance très fort ici, dit-elle. À la fin du bac, je ne savais pas ce qu'était le coworking, avoue-t-elle, je suis arrivée ici pour faire un stage. Quand j'ai dû faire mon rapport, j'ai reçu beaucoup d'aide des gens présents ici. C'était fou, quand j'étais bloquée ou quand je procrastinais, les membres venaient me voir pour m'aider ou pour me signaler que je faisais du déni [rires].»
Lors de notre visite, c'était jour de «salade communautaire». Les intéressés apportent quelques ingrédients, fruits, légumes, fromages ou autres, et tout le monde met la main à la pâte.
Pendant que d'autres travaillent aux tables avoisinantes, ça discute fort autour de la grande table. Une occasion en or pour rencontrer les membres. Pour Hanneke Marois-Ronken et Diane Ouellet, deux membres et entrepreneures en communication, venir chez Ecto, une coopérative, leur permet d'échanger des conseils, de discuter de projets et, parfois même, de partager ou de recevoir des contrats.
«Il y a ici une contamination de l'innovation, pense Mme Marois-Ronken. On a même des réunions où l'on peut poser toutes sortes de questions aux autres membres. Ça peut être très concret, comme "je me cherche un contrat" ou "vous pensez quoi de mon idée".»
Bref, entre la communauté tissée serrée où l'on partage tout et l'espace plus froid, aux allures de centre d'affaires comme Dok Station, où vous serez tranquille, il y a plusieurs nuances de gris.
Consultez notre répertoire complet des espaces de coworking au Québec sur www.defistartup7.ca.