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Les nations asiatiques devraient emprunter 2500G$ US à des fins commerciales en 2014, une hausse de 4,9% sur un an, selon les estimations de Standard & Poor's (S&P). Voilà de quoi réveiller les inquiétudes de Georges Soros sur la situation de la dette en Chine.

L'endettement net des pays asiatiques devrait atteindre 1000 G$US à la fin de l'année, estime S&P. Cela portera le montant de dette totale en circulation émise par les 21 pays de la région Asie-Pacifique couverts par S&P à 15 400G$US à la fin 2014, une hausse de 6,9% en un an.

Environ 4% de la dette des gouvernements asiatiques devrait être notée AAA (la plus haute note de S&P), tandis que 10% de cette dette devrait avoir une note inférieure ou égale à BBB.

Le Japon représentera fort probablement la plus grosse part de la dette gouvernementale en circulation, comptant pour environ 70% de cette dette, suivi par la Chine qui devrait représenter 10,3% de la dette, selon le rapport de S&P publié jeudi.

«Nous nous attendons à ce que le Japon, la principale économie avancée de la zone Asie-Pacifique, continuera d'être le plus gros émetteur de dette commerciale gouvernementale à long terme de la région en 2014», ont écrit Liang Zhong et Kim Eng, analystes de S&P dans leur rapport.

S&P prévoit que le Japon, dont la note de crédit de S&P est AA-, devrait afficher le plus haut ratio de refinancement cette année, ce qui devrait contribuer à hauteur de 1 820 G$US, ou 73%, à la dette de la région. La Chine, qui est aussi notée AA- par S&P, devrait compter pour 278,3 G$, ou 11%, de la dette.

En janvier, le milliardaire Georges Soros avait alerté que le plus gros risque qui menace le monde est la croissance de la dette chinoise, une opinion reprise par la suite par plusieurs économistes et gestionnaires de portefeuille.