Voyager à moindre coût

Offert par Les affaires plus


Édition de Juin 2014

Voyager à moindre coût

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Édition de Juin 2014

Chaque année, la question revient : avons-nous les moyens de sortir de la maison ou du Québec ? Et si vous n'aviez qu'à débourser le prix des billets d'avion ?

Deux de mes amies ont fait l'expérience en France et en sont revenues enchantées. L'une a troqué son appartement pour un logement au bord de la mer, sur la Côte d'Azur, l'autre a plutôt opté pour une villa dans le Pays basque. Elles n'ont eu ni à louer de voiture ni à payer l'hôtel. Les enfants étaient également de l'aventure.

L'échange de maisons ou d'appartements a la cote. Même les locataires peuvent y participer. Mes amies sont parties grâce à TrocMaison.com, la version française de HomeExchange, un réseau international d'échange de résidences. Le site existe depuis une vingtaine d'années. On y retrouve plus de 50 000 résidences dans 150 pays. Sa devise : «Vous êtes chez moi, pendant que je suis chez vous.»

Le troc est gratuit, mais vous devez vous abonner au site. On peut le faire pour trois mois ou à l'année. Le coût mensuel varie de 9,95 à 15,95 dollars. Si vous n'avez pas conclu d'échange après 12 mois, vous avez droit à un abonnement d'un an gratuit.

Cela suppose bien sûr que vous conveniez d'une période d'échange commune avec vos partenaires. Le séjour peut varier d'un long week-end à plusieurs mois. Mais vous devrez d'abord mettre en ligne votre offre de propriété, qui sera traduite dans plusieurs langues.

La confiance est importante. On nous dit que les listes sont vérifiées, les propositions sont nombreuses et vous pouvez communiquer avec les personnes avec lesquelles vous troquerez votre résidence. Plusieurs cibleront des familles qui ressemblent à la leur. Si vous avez de jeunes enfants, vous éviterez ainsi d'avoir à transporter un parc, un siège d'auto, une poussette, et vous voyagerez plus léger.

Quant au ménage, il faut s'entendre. On le fait soi-même ou on paie les services d'une aide ménagère. Il n'y a pas de règle stricte. Les partenaires s'engagent à prendre soin de la résidence comme s'il s'agissait de la leur. Si l'on détient des objets de valeurs, on conseille de les mettre sous clé.

L'idée que des étrangers occupent votre maison ne vous enchante guère ? Vous pouvez louer un logement sur airbnb.ca, booking.com ou encore trivago.ca.

Magasinez le prix de vos billets d'avion. En raison de la dévaluation du dollar canadien, des surcharges de carburant et des taxes, la facture est vite salée. Des sites comme yulair.com, kayak.com et alertesvoyages.ca proposent des vols à bas prix. Bookingbuddy.com écume tous les sites de voyage pour vous.

Ceux qui voyagent aux États-Unis devraient examiner la possibilité de s'envoler de l'aéroport de Plattsburgh ou de celui de Burlington. Plusieurs de ces vols coûtent vraiment moins cher. Il faut toutefois calculer le coût de l'essence pour s'y rendre et le stationnement.

Sortir de chez soi sans prendre l'avion

Pas nécessaire de prendre l'avion pour changer d'air. Louer un chalet, faire du camping, partir en roulotte peut être tout aussi dépaysant. L'idée, c'est de ne pas passer ses vacances à ranger la maison.

Le Québec compte 24 parcs nationaux et 15 réserves fauniques qui offrent tous des aires de camping où vous pourrez faire de la randonnée, du canot, de la bicyclette, vous baigner ou simplement admirer la nature. Le tarif d'accès quotidien au parc est de 15 dollars pour une famille de deux adultes accompagnés d'enfants de 6 à 17 ans. Des cartes annuelles sont également disponibles.

Si vous n'avez pas de caravane ou que vous n'aimez pas vous entasser sous une tente, l'option du prêt-à-camper pourrait vous tenter. Vous pourrez choisir une tente Huttopia, Hékipia ou une tente-roulotte. Ce type d'hébergement confort comprend les lits, l'éclairage, le chauffage d'appoint, un réchaud pour cuisiner, et même un petit réfrigérateur. Ces habitations logent jusqu'à six personnes et coûtent environ 100 dollars par nuitée.

*Sophie Stival est Analyste financière et journaliste, sstival74@gmail.com

À propos de ce blogue

Sophie Stival est analyste financière et journaliste. Elle a été arbitragiste de taux d'intérêt à la trésorerie d'une grande banque canadienne pendant 10 ans. Elle collabore aujourd'hui avec le journal Finance et Investissement en plus d'écrire la chronique Affaires de famille du magazine Les Affaires Plus.