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Le ménage moyen au Québec gagnait 77 306$ en 2015 selon le profil de recensement du Canada. Un tel revenu combiné à une bonne cote de crédit et une mise de fonds de 5% permettent d’acquérir une propriété de 250 000 $ (et même plus !). Dans cette situation, le ménage aurait un taux d’endettement d’environ 25% (la norme industrielle est plutôt d’un maximum de 32%, mais peut atteindre jusqu’à 39 %). Bref, il reste un peu de marge de manœuvre, mais la question est : est-ce une somme suffisante pour devenir propriétaire ? Ça dépend où.
En 2017, 811 maisons ont été vendues 250 000$ au Québec, il s’agit du montant le plus fréquemment payé pour une résidence. Au total, 54% des unifamiliales vendues en 2017 ont été acquises pour 250 000$ ou moins selon les données colligées par JLR à partir du Registre foncier du Québec. Ainsi, une part importante du marché immobilier est accessible pour un ménage moyen, cependant, la réalité montréalaise n’est pas la même que celle en région éloignée.
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Dans la région de Montréal, seulement 7% des unifamiliales vendues l’ont été pour 250 000$ ou moins en 2017. À ce prix, la propriété risque d’être loin du centre-ville. Pour augmenter ses choix, un ménage peut se tourner vers la copropriété (31% des acquisitions en dessous de 250 000$) ou augmenter son budget. Avec 300 000$, c’est 16% des maisons vendues en 2017 sur l’île de Montréal qui auraient pu être achetées.
D’un autre côté, plusieurs options sont possibles avec une somme de 250 000$ à l’extérieur des grands centres. Dans 8 des 17 régions administratives, 80% ou plus des propriétés unifamiliales vendues en 2017 ont été acquises pour un montant égal ou inférieur à 250 000$. En Gaspésie-îles-de-la-Madeleine, la proportion atteint 95%.
Bref, qui compte devenir propriétaire d’une maison avec le revenu moyen d’un ménage québécois aura plus de chance en région, sinon plusieurs concessions risquent de devoir être faites. Dans les secteurs les plus chers, la copropriété pourrait être une option intéressante.
Pour plus de détails sur les possibilités d’achat avec 250 000$, n’hésitez pas à consulter l’article de JLR.
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Le ménage moyen au Québec gagnait 77 306$ en 2015 selon le profil de recensement du Canada. Un tel revenu combiné à une bonne cote de crédit et une mise de fonds de 5% permettent d’acquérir une propriété de 250 000 $ (et même plus !). Dans cette situation, le ménage aurait un taux d’endettement d’environ 25% (la norme industrielle est plutôt d’un maximum de 32%, mais peut atteindre jusqu’à 39 %). Bref, il reste un peu de marge de manœuvre, mais la question est : est-ce une somme suffisante pour devenir propriétaire ? Ça dépend où.
En 2017, 811 maisons ont été vendues 250 000$ au Québec, il s’agit du montant le plus fréquemment payer pour une résidence. Au total, 54% des unifamiliales vendues en 2017 ont été acquises pour 250 000$ ou moins selon les données colligées par JLR à partir du Registre foncier du Québec. Ainsi, une part importante du marché immobilier est accessible pour un ménage moyen, cependant, la réalité montréalaise n’est pas la même que celle en région éloignée.