[Photo: 123RF]
L’adoption du projet de loi 141, le 13 juin par l’Assemblée nationale du Québec, et son entrée en vigueur, représentent «sans aucun doute un important pas en avant dans le développement de l’industrie québécoise Insurtech», estime Norton Rose Fulbright.
Le cabinet d’avocats présume que cette législation visant à moderniser la réglementation du secteur financier « établit les bases réglementaires sur lesquelles cette industrie s’appuiera et se développera au cours des prochaines années», dans un bulletin publié en août.
Le nouveau cadre réglementaire autorisera les assureurs à distribuer certains produits d’assurance sans l’intervention d’un représentant à compter du 13 juin 2019, ce qui «élargit la porte à la distribution numérique de l’assurance».
Les auteurs conviennent que la législation est conçue pour s’adapter à l’évolution de la technologie, des pratiques du marché et des besoins et préoccupations des consommateurs.
«Cette flexibilité législative offre aux assureurs la possibilité de moderniser leur offre de produits d’assurance», indiquent-ils, ce qui devrait permettre à ceux-ci de «réinventer leurs produits et leurs méthodes de distribution afin d’améliorer l’expérience client et d’adapter leurs modèles commerciaux aux habitudes de consommation numérique de leurs clients».
Les auteurs du bulletin sont d’avis que les parties concernées pourraient s’inspirer, dans l’évolution de leur pratique, «de l’expérience de leurs homologues du Royaume-Uni, où l’industrie Insurtech est en plein essor». Ils évoquent à ce propos les importants investissements de certaines grandes compagnies d’assurance qui cherchent à moderniser leurs services grâce à l’intégration de technologies innovantes.
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