L’Audi Q5 est un multisegment intermédiaire qui connaît du succès chez nous. Le constructeur de Munich l’a choisi pour y intégrer son premier dispositif hybride – si on fait exception des tentatives précédentes, jugées finalement « trop en avant de son temps », sur des modèles remontant à 1989).
Le Q5 hybride sera disponible bientôt en Europe. Les Nord-Américains devront attendre l’an pour la conduire. Nous avons quand même eu la chance de l’essayer sur les routes de l’Espagne pour vous en donner un avant-goût.
De l’extérieur, seuls les écussons « Hybrid » sur les ailes avant, le hayon et les seuils de porte en aluminium la distinguent de la version régulière. Par contre, derrière le volant du Q5 Hybride, plusieurs éléments la différencient. Par exemple, quand on enfonce le bouton de démarrage, c’est le silence complet. Le moteur 4-cylindres 2,0L TFSI de 211 CV, qui combine la turbocompression et l’injection directe, n’émet aucun bruit pour la bonne raison qu’il n’est pas encore sollicité. Il faudrait le rincer d’un coup d’accélérateur pour briser le silence, ce qui serait idiot compte tenu de la vocation du véhicule. C’est le moteur électrique, d’une puissance maximale de 40 kW (54 CV), qui vient de réveiller le véhicule.
Autre signe qu’on est au volant d’une hybride: le graphique qui montre les différents flux d’énergie. Il indique quand le moteur thermique intervient, quand le moteur électrique tourne, quand les deux travaillent en synergie, quand le freinage génère de l’énergie qui est récupérée pour recharger les batteries lithium-ion.
Un autre cadran attire notre attention : le Power Meter. Se substituant au compte-tours, il est gradué de manière à nous aider à tirer le plein potentiel du Audi Q5 hybride.