Le commissaire à la vie privée de la Colombie-Britannique enquête sur l’utilisation des technologies de reconnaissance faciale par les libéraux fédéraux pour sélectionner leurs candidats en vue des prochaines élections.
Le bureau de Michael McEvoy a confirmé vendredi le déclenchement d’une enquête après avoir reçu une plainte de l’Association canadienne des libertés civiles.
Les libéraux utilisent la technologie de reconnaissance faciale afin de vérifier l’identité des militants pouvant voter à l’occasion des assemblées d’investiture du parti.
Ces assemblées se déroulent habituellement en personne, mais le parti a choisi de les organiser sur internet à cause de la pandémie de COVID-19.
Si l’association dit appuyer la nécessité de vérifier l’identité des militants participant aux assemblées d’investiture, elle mentionne que la technologie de reconnaissance faciale soulève des questions sur le droit à la vie privée et des inquiétudes sur sa fiabilité.
Les libéraux disent avoir consulté le guide publié par le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada sur l’emploi approprié de cette technologie avant d’approuver le logiciel.