Le plus célèbre des réseaux sociaux continue sa lutte contre les publications illicites. Dans un billet publié sur son blogue cette semaine, Facebook précise les actions menées pour réguler les contenus publiés sur le réseau social.
Dans la tourmente depuis l’affaire Cambridge Analytica, l’entreprise semble soucieuse de redorer son image et s’affiche plus ouverte que jamais. Le réseau social confirme à sa large communauté, dont le nombre est en constante augmentation depuis sa création en 2004, son désir de rendre les activités qu’elle mène plus transparentes.
Pour la première fois, elle dévoile des données concernant le nombre de contenus ne respectant pas les conditions d’utilisation. Elle a ainsi dû supprimer un nombre considérable de publications, et ce uniquement au cours des trois premiers mois de l’année:
• 583 millions de faux comptes
• 837 millions de spams
• 2,5 millions de discours haineux
• 3,5 millions d'images violentes
• 21 millions de contenus impliquant de la nudité ou de l’activité sexuelle
Des algorithmes à peaufiner
Parmi les 2,1 milliards de comptes actifs en 2018, Facebook estime que 3 à 4% (entre 66 et 88 millions) sont de faux comptes, susceptibles de diffuser des spams. Cette statistique a mené Mark Zuckerberg à devoir reconsidérer l’efficacité des algorithmes de détection employés sur la plateforme.
Le cofondateur et PDG a expliqué lors de la conférence annuelle des développeurs de sa marque, le Facebook F8, que beaucoup reste à faire pour prévenir les abus et développer une technologie infaillible capable de comprendre le contexte d’un message.
Il reste donc encore quelques années avant que certaines technologies, comme l’intelligence artificielle, puissent reconnaitre les schémas de comportements humains et mener une surveillance juste et performante.