Un premier espace de bureaux dédié aux femmes entrepreneures ouvrira ses portes le 1er juin à Montréal. Ce dernier sera situé au cœur du quartier Chabanel d’Ahuntsic-Cartierville.
«Lorsque vous offrez aux femmes l’opportunité et les ressources nécessaires, elles peuvent accomplir de grandes choses», affirme fièrement Margaux Chetrit, directrice générale de Clickspace, une communauté numérique et physique qui réunit les entreprises de commerce électronique. La création de cet espace est le fruit d’un partenariat avec L’initiative Femmes de la Banque Scotia.
Cet espace exclusif «a été conçu pour soutenir les entrepreneures à toutes les étapes de leur parcours, qu’il s’agisse d’entreprises en démarrage ou d’entreprises établies qui cherchent à prendre de l’expansion. Il comprend des bureaux privés lumineux, des salles de réunion, une cuisine partagée, un salon sur le toit, ainsi qu’un studio de baladodiffusion et de photographie et un service de logistique et d’exécution 3PL», expliquent les représentantes des deux organisations.
Treize bureaux seront disponibles dans la première phase du projet, dont deux sont déjà réservés, informe Margaux Chetrit.
«Nous aurons des mentor.e.s invité.e.s et compterons également sur le mentorat entre pairs. En fonction de la demande et de l’intérêt, nous mettrons en place un mentorat permanent», ajoute-t-elle.
De son côté Ana Marinescu, directrice principale de L’initiative Femmes de la Banque Scotia, ajoute que l’initiative donnera aussi accès à un programme de mentorat pancanadien en ligne.
«Par exemple, une entrepreneure du Québec qui voudrait exporter dans l’Ouest canadien peut être jumelée à une femme qui a de l’expérience et une expertise dans le même secteur d’activités, mais qui est établie à Vancouver ou dans les Prairies», explique-t-elle, affirmant que le coût des bureaux et des services, à partir de 550$ par mois, sera moins élevé qu’ailleurs.
«La participation égale des femmes en tant qu’entrepreneures contribue à la croissance économique à long terme, à la prospérité et au changement social, et nous sommes fiers que nos bureaux et notre communauté puissent servir de tremplin», dit quant à elle Margaux Chetrit.