Les beaux jours reviennent et, avec eux, le plaisir de se retrouver derrière le volant, cheveux au vent, pour sillonner les plus belles routes des environs. Ce désir de randonnée engendre des retombées touristiques importantes dans plusieurs régions..
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En 2014, le tourisme a généré quelque 1,5 trillion de dollars en retombées économiques aux quatre coins des États-Unis. Environ le quart de ces retombées faramineuses seraient liées au tourisme automobile.
Au Canada, l'industrie touristique représentait, en 2012, des retombées de 78,8 milliards de dollars et plus de 603 000 emplois directs (selon une étude de l'Association de l'industrie touristique du Canada). On n'a cependant pas divisé les recettes en fonction du mode de transport.
En voiture sur la Queue du dragon
Le tourisme automobile, c'est d'abord la liberté. C'est du moins ce qu'explique Tabitha M. Myler, directrice du Graham County Travel and Tourism en Caroline du Nord. Cet État compte parmi ses attraits quelques-unes des plus belles routes du monde, dont la très célèbre «Tail of the Dragon».
Cette route de 17 kilomètres comporte des dizaines de virages et chevauche les montagnes entre le Tennessee et la Caroline du Nord. Prisée d'abord par quelques braves conducteurs au volant de leur familiale, cette partie de la route 129 accueille plus de 500 000 visiteurs chaque année. On y croise surtout des voitures sportives et des motos. La route a aussi servi de lieu de tournage à plusieurs films, dont Le Fugitif, mettant en vedette Harrison Ford.
«La route est l'attraction. Ce n'est ni le paysage ni les infrastructures, mais bien la route elle-même qui est au centre de nos communications touristiques. Nous avons profité de cette notoriété pour créer un réseau de cinq routes situées à proximité les unes des autres et lancer une vaste campagne de marketing», dit Mme Myler.
Depuis le lancement de la première campagne en 1996, le nombre de visiteurs a presque quintuplé, les auberges et restaurants se sont multipliés, et «Tail of the Dragon» est devenue une marque de commerce proposant ses propres produits dérivés.
«Chez nous, l'automobile est l'outil avec lequel nous attirons les touristes. Elle est à la base même de notre industrie», souligne Mme Myler. Ce genre de développement touristique est exceptionnel, puisqu'en général, le tourisme automobile s'intéresse davantage aux conducteurs de passage qu'aux touristes de destination.
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Une classe à part
Selon Hilt Advisory, les touristes automobiles forment une classe à part. Ce sont, en majorité, des gens habitant la région (à savoir plus de 70 % de touristes québécois et canadiens), alors que les touristes étrangers sont davantage portés vers un transport direct à destination.
Ces touristes automobiles sont plus enclins à voyager en famille, et à chercher des destinations où la langue et la culture ne sont pas un obstacle. Ils cherchent aussi des lieux où la nourriture est plus abordable et le logement, moins coûteux.
Selon l'association touristique américaine Corporation for Travel Promotion, plus de 81 % des voyageurs en voiture utilisent Internet pour planifier leurs déplacements. Ils le font essentiellement pour juger des recommandations reçues sur les réseaux sociaux ou pour consulter une carte routière.
Quinze routes au Québec
Difficile de parler de tourisme automobile sans traiter des routes thématiques créées par Tourisme Québec. Ces itinéraires ont pour objectif de regrouper les attraits touristiques liés à une spécialité ou à une particularité régionale.
La Route des baleines, par exemple, longe le fleuve sur plus de 900 kilomètres au nord du Saint-Laurent, lieu de prédilection pour l'observation des cétacés québécois. La Route des vins sillonne les Cantons-de-l'Est au gré de ses vignobles. Le Chemin du Roy retrace l'histoire de la plus vieille route carrossable du Canada, entre Repentigny et Québec, au nord du fleuve. Au total, une quinzaine de routes thématiques mettent en valeur le potentiel touristique de chacune des régions.
La beauté du tourisme automobile, c'est de permettre de bien explorer une région, souvent à quelques jets de pierre du domicile des vacanciers, et à moindre coût, puisqu'il ne nécessite que peu ou pas de nuitées à l'extérieur.
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