Après l'envolée boursière des quatre premiers mois de l'année, l'adage populaire «vendez en mai et partez» a une plus grande résonnance auprès des investisseurs sceptiques, constate Brian Belski, stratège chez BMO Marchés des capitaux. L'expert invite toutefois ces derniers à ne pas succomber aux sirènes du synchronisme de marché, un jeu impossible à gagner avec constance. Même si la période comprise entre le début mai et la fin octobre affiche historiquement des rendements moins élevés pour le S&P 500, ceux-ci ont tout de même été positifs les deux tiers du temps depuis 1950, signale-t-il. Pour cette raison, rester investi à long terme demeure donc la stratégie qui a été la plus payante dans le passé. Et, si le passé est garant de l'avenir, la période entre mai et octobre a tendance à être meilleure lorsque les quatre premiers mois de l'année ont été positifs, ce qui est le cas cette année, souligne M. Belski.