Jonathan Golub, de Credit Suisse, croit qu'il est toujours possible que les sociétés inscrites au S&P 500, à New York, renouent avec la croissance de leurs bénéfices au troisième trimestre, même si le consensus des analystes anticipe une baisse de 3 % par rapport à la même période l'an dernier. Or, le stratège souligne que les prévisions ont tendance à devenir plus pessimistes à la fin d'un trimestre, ce qui dresse généralement la table pour un dépassement des attentes. Pour cette raison, il estime que sa prévision d'une augmentation des bénéfices de 0,8 % pour le trimestre terminant à la fin septembre demeure réaliste. Par la suite, il entrevoit une progression de 1,4 % au quatrième trimestre. Dans le même ordre d'idée, il ajoute que le consensus de 10,1 % pour 2020 est trop optimiste. Compte tenu de la tendance qu'a le consensus à se tempérer à mesure qu'on approche du résultat, l'analyste se dit à l'aise avec sa prévision de 5,7 %.