Après avoir été actrice et chanteuse, Caroline Néron a fondé en 2004 l’entreprise de bijoux qui porte son nom. Elle s’est avérée une femme d’affaires accomplie et son succès a confondu les sceptiques.
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L’entrepreneure se retrouve aujourd’hui à la tête d’une entreprise en croissance de 160 employés qui compte 21 boutiques et une cinquantaine de points de vente. Très impliquée dans le développement des affaires à l’international, elle nous présente ses trucs sauve-la-vie et quelques adresses de prédilection.
LES MEILLEURES ASTUCES DE CAROLINE
- Une valise vite faite. « Je place mes blouses et mes vestes sur des cintres dans une housse de nettoyeur, mes jupes et mes pantalons dans une autre. Je plie les deux housses et je les mets dans ma valise. Quand j’arrive à l’hôtel, pas un morceau n’est froissé. »
- Le dernier vol. Le regretté Marcel Côté lui a prodigué ce conseil : vers l’Europe, prendre le dernier vol de la soirée et ne rien manger dans l’avion. Cela permet de dormir et d’arriver à destination prêt à attaquer la journée. « Aussi, à Paris, je ne prends aucun rendez-vous avant 11 h ou midi. Je peux ainsi dormir plus tard et être plus performante, car je ne souffre pas du décalage horaire. Et je ne perds pas de temps puisque je peux facilement fixer des rendez-vous jusqu’à 20 h »
- Un ami d’un ami. Pour éviter les attrape-touristes et trouver les bons secteurs où loger, faites-vous un contact local. « Il y a toujours quelqu’un qui connaît quelqu’un qui habite dans la ville où on va », dit Caroline Néron. Avant de partir, passez le mot dans votre réseau.
SES BONNES ADRESSES
À Paris
- Alors qu’elle était chanteuse, Caroline Néron a eu un coup de foudre pour l’Hôtel Costes, place Vendôme, rue Saint-Honoré, et elle y est demeurée fidèle depuis. « C’est un hôtel assez sélect, fréquenté par des artistes, qui dispose de la plus belle terrasse intérieure de Paris. D’ailleurs, je fais souvent mes rencontres d’affaires sur cette terrasse qui est chauffée à l’année. Au resto, il faut essayer le paillard de poulet et le tigre, qui est en fait du bœuf. » De plus, l’Hôtel Costes, classé cinq étoiles, est à deux pas de son bureau, situé rue de la Paix, l’une des rues les plus chères de Paris où se trouvent les Cartier, Dior et autres marques de luxe. « Les gens pensent que je paie un loyer faramineux, mais en réalité j’ai fait une bonne affaire en devenant colocataire de mon amie Chantal Lévesque, de Shan, qui y avait un bureau. Depuis, Chantal est partie, mais j’occupe toujours un espace rue de la Paix. »
- La Cantine du Faubourg, rue du Faubourg Saint-Honoré. « D’accord, c’est jetset, mais j’aime l’ambiance et la cuisine est très bonne. » Un peu bruyant toutefois pour un repas d’affaires. Caroline Néron affectionne aussi le restaurant de l’Hôtel Pershing Hall, rue Pierre Charron, près des Champs Élysées et des avenues Montaigne et George V. Cet hôtel cinq étoiles construit à la fin du 18e siècle est un bel exemple d’architecture Empire. Le restaurant ouvre sur un mur végétal de 30 mètres qui vaut le coup d’œil.
- Côté shopping, la femme d’affaires recommande La Vallée Village Chic Outlet Shopping, à Serris, dans le département Seine-et-Marne en périphérie de Paris. « Il y a des rabais de 33 à 50 % sur les collections de la dernière saison de marques de luxe comme Céline, Gucci, Dolce & Gabbana et, bien sûr, ma marque fétiche pour les chaussures, Jimmy Choo. Je m’en achète une paire presque à chaque voyage à Paris! » Caroline Néron s’y rend en taxi, mais un service de navettes est offert au coût de 25 euros à partir du centre de Paris. On peut aussi y aller en empruntant le RER.
À New York
- Caroline Néron a un penchant pour la cuisine italienne. Pas étonnant que deux restos italiens haut de gamme figurent parmi ses favoris : le Harry Cipriani, dans l’hôtel Sherry Netherland sur la 5e Avenue, et le réputé Del Posto, sur la 10e Avenue.
- À New York, elle aime beaucoup l’élégant hôtel boutique The Roger, sur Madison Avenue. Mais elle avoue ne pas encore avoir trouvé l’hôtel où elle aurait envie de prendre ses habitudes. Toutefois, on lui a dit beaucoup de bien de l’Archer Hotel, un nouvel établissement cinq étoiles, sur la 38e rue. Elle se promet d’y séjourner à son prochain voyage. D’autant plus qu’elle a essayé et aimé le restaurant de l’hôtel, le David Burke fabrick, du chef du même nom. Le bar sur le toit, idéal pour l’apéro avec un client, offre une vue imprenable sur Manhattan et sur les édifices Empire State et Chrysler.
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