QUI ? Frédéric Leblanc, directeur général du bureau montréalais de Nurun, une firme-conseil en innovation numérique et en technologie, filiale de Publicis Worldwide. Il fait ses valises une vingtaine de fois par année pour rencontrer des clients ou ses collègues d'autres bureaux de Nurun. Toronto, Londres, Paris, San Francisco et New York figurent sur son itinéraire habituel.
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Ce cadre de 39 ans part presque toujours pour de courts séjours. «Une fois, je suis descendu de l'avion à Paris et j'ai tout de suite confirmé mon vol de retour, car je repartais le lendemain», dit-il. Ce qu'il aime le plus des voyages d'affaires ? «J'ai l'impression d'apporter une valeur ajoutée à l'entreprise. Cela donne des résultats. C'est très motivant.»
Comment fait-il pour...
... planifier ses déplacements en avion ? «Même si nous faisons affaire avec une agence, j'effectue toujours une recherche préalable sur Internet, car j'aime avoir le contrôle sur mon horaire. Par le passé, je me suis retrouvé avec des itinéraires ou des correspondances irréalistes entre deux vols. Depuis, je n'hésite pas à exiger tel ou tel vol. Avec l'expérience, je sais ce qui fonctionne ou non.»
... pallier les imprévus ? «Je transporte toutes mes affaires dans une valise de cabine. Ainsi, je ne risque pas de la perdre et je sors de l'aéroport plus rapidement. De plus, je glisse dans ma valise un sac Ziploc avec des barres tendres, de la gomme, des noix et des fruits séchés. Ça m'a dépanné plusieurs fois.»
... garder la forme en voyage ? «J'apporte mes souliers de course. Tôt le matin, avant ma première rencontre, je vais courir, de préférence dehors. Sinon, j'utilise le tapis roulant de l'hôtel. De plus, quand je suis à moins de deux kilomètres de mon rendez-vous, j'y vais à pied. Ça me permet de faire de l'exercice et c'est souvent plus rapide que le taxi ! D'ailleurs, j'évite de prendre des taxis dans les grandes villes. Je marche ou j'emprunte le métro.»
... choisir un bon resto ? «Je consulte des gens de la place. Sinon, je lis les commentaires des consommateurs sur Internet. Mais comme je raffole de la cuisine chinoise, j'ai l'habitude d'aller dans le Chinatown local. Quand un resto est plein, surtout si les clients sont d'origine asiatique, c'est bon signe... même si la devanture n'est pas très engageante. J'aime bien essayer des mets que je ne connais pas. J'ai déjà commandé un plat par son numéro, sans savoir de quoi il s'agissait.»
... tromper l'attente entre deux réunions ? «Si je suis dans une ville où Nurun a un bureau, je me trouve un coin tranquille pour travailler ou faire une sieste. Sinon, je vais dans un café et je relaxe.»
... garder contact avec la famille ? «Comme je pars rarement plus de deux ou trois jours, ce n'est pas vraiment un problème. Toutefois, mon emploi précédent m'obligeait à passer plusieurs semaines chez des clients à l'étranger. Je faisais alors des appels vidéo avec ma conjointe et mes enfants par l'application Hangouts.»
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Ses applications favorites
> Google Maps. Pour s'orienter sur place et dénicher des restos.
> TripCase. Regroupe toutes les données concernant un voyage : itinéraire, billets électroniques, statuts des vols, numéros des portes d'embarquement, chambres d'hôtel réservées, météo à destination, lieux d'intérêt à visiter, etc. Nul besoin de naviguer d'un site à l'autre, tout est au même endroit. «Je ne pourrais plus m'en passer !» lance Frédéric Leblanc.
Coup de gueule
Si le Wi-Fi est désormais offert dans la plupart des aéroports, les prises électriques sont presque aussi difficiles à trouver «que de l'eau dans le désert», déplore le voyageur. Pour cette raison, il apporte toujours un ou deux livres papier, plutôt que numériques. «Quand la pile de notre ordinateur ou de notre tablette a besoin d'être rechargée, il faut trouver un fauteuil à côté d'une prise de courant, dit-il. Et quand on le trouve, il est bien sûr toujours occupé. On fait quoi ? Les aéroports ont compris que le Wi-Fi est essentiel, mais on dirait qu'ils ne savent pas que, pour y avoir accès, il faut de l'électricité. J'ai vu un passager apporter une rallonge et permettre aux autres voyageurs de s'y brancher. J'y songe moi aussi !» Toujours à propos d'Internet, il conçoit mal qu'en 2015, certains aéroports n'offrent toujours pas le Wi-Fi gratuit ou en limitent la durée d'utilisation, alors qu'il s'agit pourtant d'un service de base, selon lui.
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Vivre dans ses valises
Série 1 de 6. Pour certains dirigeants, l'expression «vivre dans ses valises» est à prendre au pied de la lettre tant ils multiplient les déplacements professionnels. Cette série présente les astuces, les conseils et les bonnes adresses de voyageurs d'affaires chevronnés.
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